[article] Titre : | "Scharlih" unchained. Traces de Karl May chez Arno Schmidt | Type de document : | document électronique | Auteurs : | Felten, Georges, Auteur | Année de publication : | 2015 | Langues : | Français | Mots-clés : | May, Karl : 1842-1912 Schmidt, Arno : 1914-1979 roman d’aventures parodie intertextualité | Résumé : | L’article met en lumière les rapports entre deux écrivains de langue allemande que rien, au premier abord, ne réunit : l’auteur de romans d’aventures Karl May (1842–1912) et Arno Schmidt (1914–1979), réputé pour son écriture avant-gardiste très peu portée sur l’action. Pourtant, Schmidt a consacré plus d’un essai à May et ses romans sont truffés de références à l’ermite de Radebeul. Le propos ici, est dès lors de montrer que la lecture "sexualisée" de May que Schmidt propose dans son livre "Sitara et le chemin qui y mène" (1963) tente de mettre à nu les ressorts profonds du succès durable de May et que cette lecture humoristique à rebrousse-poil jette en même temps les bases d’une nouvelle poétique de Schmidt. En se penchant ensuite sur deux récits de Schmidt antérieurs à la découverte de la clé de lecture freudienne – "Scènes de la vie d’un faune" (1953) et "La République des savants" (1957) –, l'article interprète les références (détournées) à May – au premier chef les métaphores hippiques, l’animal emblématique de l’univers de May – en des termes d’économie narrative : en émaillant les microstructures apparemment si disparates et décousues des récits schmidtiens, ces références apparaissent comme les indices d’une narrativité cachée. Véritables "parties honteuses" de l’écriture schmidtienne, les références à May réclament ainsi un mode de lecture très similaire à celui que l’essayiste Schmidt appliquera plus tard aux textes de Karl May – à ceci près qu’il y va de la jouissance du texte, et non pas de l’exaction de pulsions refoulées. | En ligne : | http://journals.openedition.org/strenae/1452 | Format de la ressource électronique : | Texte intégral | in Strenae > N° 9 (07/2015)
[article] "Scharlih" unchained. Traces de Karl May chez Arno Schmidt [document électronique] / Felten, Georges, Auteur . - 2015. Langues : Français in Strenae > N° 9 (07/2015) Mots-clés : | May, Karl : 1842-1912 Schmidt, Arno : 1914-1979 roman d’aventures parodie intertextualité | Résumé : | L’article met en lumière les rapports entre deux écrivains de langue allemande que rien, au premier abord, ne réunit : l’auteur de romans d’aventures Karl May (1842–1912) et Arno Schmidt (1914–1979), réputé pour son écriture avant-gardiste très peu portée sur l’action. Pourtant, Schmidt a consacré plus d’un essai à May et ses romans sont truffés de références à l’ermite de Radebeul. Le propos ici, est dès lors de montrer que la lecture "sexualisée" de May que Schmidt propose dans son livre "Sitara et le chemin qui y mène" (1963) tente de mettre à nu les ressorts profonds du succès durable de May et que cette lecture humoristique à rebrousse-poil jette en même temps les bases d’une nouvelle poétique de Schmidt. En se penchant ensuite sur deux récits de Schmidt antérieurs à la découverte de la clé de lecture freudienne – "Scènes de la vie d’un faune" (1953) et "La République des savants" (1957) –, l'article interprète les références (détournées) à May – au premier chef les métaphores hippiques, l’animal emblématique de l’univers de May – en des termes d’économie narrative : en émaillant les microstructures apparemment si disparates et décousues des récits schmidtiens, ces références apparaissent comme les indices d’une narrativité cachée. Véritables "parties honteuses" de l’écriture schmidtienne, les références à May réclament ainsi un mode de lecture très similaire à celui que l’essayiste Schmidt appliquera plus tard aux textes de Karl May – à ceci près qu’il y va de la jouissance du texte, et non pas de l’exaction de pulsions refoulées. | En ligne : | http://journals.openedition.org/strenae/1452 | Format de la ressource électronique : | Texte intégral |
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