[article] Titre : | Honte narcissique à l’adolescence | Type de document : | document électronique | Auteurs : | Jean-François Solal, Auteur | Année de publication : | 2018 | Article en page(s) : | p. 59-69 | Note générale : | Bibliogr. | Langues : | Français | Mots-clés : | adolescence honte narcissisme peau corps démétaphorisation cryptogène regard des autres | Résumé : | Après la puberté, l’adolescent subit une double incertitude, qui porte sur sa vie sexuelle et sa subjectivité : maturité sexuelle et immaturité affective sont facteurs de confusion (Verlegenheit chez Freud), non sans plaisir, alors que le regard destituant des autres sur son incertitude à être est facteur de honte (Sham), il n’y a pas de plaisir à vivre cette honte-là. Les cas de honte narcissique évoqués ont en commun d’exhiber des marques réelles sur la peau, sur le corps. Le travail du psychanalyste sera de tenter une remétaphorisation – distinguer le mot de la chose –, un remaillage d’un accroc symbolique qui concerne les générations passées. Mais peut-on guérir de cette honte-là ? La guérison serait de la reconnaître et d’en témoigner, plutôt que la faire disparaître. | En ligne : | https://www.cairn.info/revue-enfances-et-psy-2018-2-page-59.htm | Format de la ressource électronique : | Texte intégral | in Enfances et psy > 78 (10/2018) . - p. 59-69
[article] Honte narcissique à l’adolescence [document électronique] / Jean-François Solal, Auteur . - 2018 . - p. 59-69. Bibliogr. Langues : Français in Enfances et psy > 78 (10/2018) . - p. 59-69 Mots-clés : | adolescence honte narcissisme peau corps démétaphorisation cryptogène regard des autres | Résumé : | Après la puberté, l’adolescent subit une double incertitude, qui porte sur sa vie sexuelle et sa subjectivité : maturité sexuelle et immaturité affective sont facteurs de confusion (Verlegenheit chez Freud), non sans plaisir, alors que le regard destituant des autres sur son incertitude à être est facteur de honte (Sham), il n’y a pas de plaisir à vivre cette honte-là. Les cas de honte narcissique évoqués ont en commun d’exhiber des marques réelles sur la peau, sur le corps. Le travail du psychanalyste sera de tenter une remétaphorisation – distinguer le mot de la chose –, un remaillage d’un accroc symbolique qui concerne les générations passées. Mais peut-on guérir de cette honte-là ? La guérison serait de la reconnaître et d’en témoigner, plutôt que la faire disparaître. | En ligne : | https://www.cairn.info/revue-enfances-et-psy-2018-2-page-59.htm | Format de la ressource électronique : | Texte intégral |
|