[article] Titre : | Une forme insidieuse de mépris : les micro-agressions linguistiques en Nouvelle-Calédonie | Type de document : | document électronique | Auteurs : | Elatiana Razafimandimbimanana, Auteur ; Francis Wacalie, Auteur | Année de publication : | 2020 | Note générale : | Bibliogr. | Langues : | Français | Mots-clés : | mépris langues kanak français insécurité linguistique micro-agression linguistique | Résumé : | Dans les langues kanak, la même formule exprime les verbes parler et être. L’expression qene drehu signifie "parler drehu" et "être drehu", illustrant la dimension éminemment sociale de la langue. Il en est question dans cet article dédié au mépris vécu sous la forme de "icro-agressions linguistiques" par des étudiants de la Nouvelle-Calédonie. Ces micro-agressions sont des remarques insidieuses reçues comme un refus de reconnaissance quant à des compétences linguistiques, mais aussi quant au statut de locuteur légitime. Elles construisent et reproduisent implicitement des inégalités sociales en dévalorisant l’altérité linguistique. Les sentiments d’appartenance sociale et de bien-être s’en trouvent affectés et cèdent la place à l’auto-dévalorisation. Nous nous pencherons sur la façon dont elles se présentent et sur leurs principaux effets. Nous verrons aussi comme un travail de street art a pu enclencher un processus d’émancipation. | En ligne : | https://journals.openedition.org/lidil/7477 | Format de la ressource électronique : | Texte intégral | in Lidil (Grenoble) > 61 (05/2020)
[article] Une forme insidieuse de mépris : les micro-agressions linguistiques en Nouvelle-Calédonie [document électronique] / Elatiana Razafimandimbimanana, Auteur ; Francis Wacalie, Auteur . - 2020. Bibliogr. Langues : Français in Lidil (Grenoble) > 61 (05/2020) Mots-clés : | mépris langues kanak français insécurité linguistique micro-agression linguistique | Résumé : | Dans les langues kanak, la même formule exprime les verbes parler et être. L’expression qene drehu signifie "parler drehu" et "être drehu", illustrant la dimension éminemment sociale de la langue. Il en est question dans cet article dédié au mépris vécu sous la forme de "icro-agressions linguistiques" par des étudiants de la Nouvelle-Calédonie. Ces micro-agressions sont des remarques insidieuses reçues comme un refus de reconnaissance quant à des compétences linguistiques, mais aussi quant au statut de locuteur légitime. Elles construisent et reproduisent implicitement des inégalités sociales en dévalorisant l’altérité linguistique. Les sentiments d’appartenance sociale et de bien-être s’en trouvent affectés et cèdent la place à l’auto-dévalorisation. Nous nous pencherons sur la façon dont elles se présentent et sur leurs principaux effets. Nous verrons aussi comme un travail de street art a pu enclencher un processus d’émancipation. | En ligne : | https://journals.openedition.org/lidil/7477 | Format de la ressource électronique : | Texte intégral |
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