[article] Titre : | Mettre au féminin les noms de métier : résistances culturelles et sociolinguistiques | Type de document : | texte imprimé | Auteurs : | Michèle Lenoble-Pinson, Auteur | Année de publication : | 2008 | Article en page(s) : | p. 73-79 | Langues : | Français | Mots-clés : | français : langue sexisme politique linguistique féminisation nom de métier | Résumé : | Parce qu’elle modifie le contenu langagier et rend les femmes visibles dans les textes, la féminisation des noms de métier et de profession touche, par delà la seule identité des femmes, à la question de leur place dans la société, les formes féminisées les plus fréquentes dans l’usage désignant essentiellement des emplois subalternes. Logiquement, ce choix linguistique suscite des réactions favorables et défavorables. Ainsi, alors qu’au sein de la francophonie, le besoin de reconnaissance de l’identité féminine entre petit à petit dans les mentalités et dans l’usage, la féminisation continue de rencontrer des résistances et plus particulièrement en France. Le non-vouloir de principe des opposants et les reproches non fondés linguistiquement des détracteurs montrent que les obstacles à la féminisation ne sont pas d’ordre linguistique mais symbolique. | En ligne : | http://www.cairn.info/revue-le-francais-aujourd-hui-2008-4-page-73.htm | Format de la ressource électronique : | Texte intégral | in Le Français aujourd'hui > 163 (12/2008) . - p. 73-79
[article] Mettre au féminin les noms de métier : résistances culturelles et sociolinguistiques [texte imprimé] / Michèle Lenoble-Pinson, Auteur . - 2008 . - p. 73-79. Langues : Français in Le Français aujourd'hui > 163 (12/2008) . - p. 73-79 Mots-clés : | français : langue sexisme politique linguistique féminisation nom de métier | Résumé : | Parce qu’elle modifie le contenu langagier et rend les femmes visibles dans les textes, la féminisation des noms de métier et de profession touche, par delà la seule identité des femmes, à la question de leur place dans la société, les formes féminisées les plus fréquentes dans l’usage désignant essentiellement des emplois subalternes. Logiquement, ce choix linguistique suscite des réactions favorables et défavorables. Ainsi, alors qu’au sein de la francophonie, le besoin de reconnaissance de l’identité féminine entre petit à petit dans les mentalités et dans l’usage, la féminisation continue de rencontrer des résistances et plus particulièrement en France. Le non-vouloir de principe des opposants et les reproches non fondés linguistiquement des détracteurs montrent que les obstacles à la féminisation ne sont pas d’ordre linguistique mais symbolique. | En ligne : | http://www.cairn.info/revue-le-francais-aujourd-hui-2008-4-page-73.htm | Format de la ressource électronique : | Texte intégral |
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