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Auteur Déchanet-Platz, Fanny |
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L’enfance et l’expérience du vide dans "L’Enfant de la haute mer" et "Le Petit Prince" / Déchanet-Platz, Fanny in Strenae, N° 6 (12/2013)
[article]
Titre : L’enfance et l’expérience du vide dans "L’Enfant de la haute mer" et "Le Petit Prince" Type de document : document électronique Auteurs : Déchanet-Platz, Fanny, Auteur Année de publication : 2013 Langues : Français Mots-clés : Supervielle, Jules : 1884-1960 Saint-Exupéry : 1900-1944 Petit Prince existence mort solitude fantastique enfance littérature de jeunesse Résumé : En 1928, Jules Supervielle fait paraître pour la première fois "L’Enfant de la haute mer". Ce récit fantastique peut se lire comme une vision de l’expérience du vide pour des enfants qui, avec la guerre, ont connu l’absence de parents, la perte des repères et à qui la vie passée a pu apparaître comme un véritable mirage. Cette vision semble confirmée par un autre récit, plus tardif, encore plus connu et qui porte lui aussi les thèmes de la confrontation de l’enfance au vide – solitude, inanité des préoccupations adultes, dialogue avec la nature, existence surnaturelle, confrontation à la mort – il s’agit du "Petit Prince", de Saint-Exupéry. Ces deux textes, parus respectivement en 1928 et 1943, (Le Petit Prince paraît pendant la seconde guerre mondiale, mais Saint-Exupéry y pense depuis plusieurs années – la fin de Terre des hommes (1939) l’annonce) entrent d’une manière problématique dans le cadre de cet entre-deux-guerres puisqu’ils semblent vouloir éloigner l’enfance de la réalité créée par les hommes – par le désert, la haute mer – mais l’y ramènent plus fortement par une confrontation existentielle à l’autre (absent ou présent), à soi (apprentissage, découverte de soi par le voyage ou l’impossibilité à quitter son univers), à la mort enfin, désirée dans les deux cas et, à chaque fois, problématiquement réalisée. Cet article propose d’étudier ces deux textes à la lueur de leur ancrage historique pour mettre en avant le rôle d’écho, de miroir qu’ils peuvent jouer pour l’enfant dans la société de l’entre-deux-guerres, en examinant l’image de l’enfance qu’ils proposent – de même que la lettre ouverte aux adultes qu’ils représentent – ainsi que leur réception par les lectorats de l’époque. En ligne : http://journals.openedition.org/strenae/1090 Format de la ressource électronique : Texte intégral
in Strenae > N° 6 (12/2013)[article] L’enfance et l’expérience du vide dans "L’Enfant de la haute mer" et "Le Petit Prince" [document électronique] / Déchanet-Platz, Fanny, Auteur . - 2013.
Langues : Français
in Strenae > N° 6 (12/2013)
Mots-clés : Supervielle, Jules : 1884-1960 Saint-Exupéry : 1900-1944 Petit Prince existence mort solitude fantastique enfance littérature de jeunesse Résumé : En 1928, Jules Supervielle fait paraître pour la première fois "L’Enfant de la haute mer". Ce récit fantastique peut se lire comme une vision de l’expérience du vide pour des enfants qui, avec la guerre, ont connu l’absence de parents, la perte des repères et à qui la vie passée a pu apparaître comme un véritable mirage. Cette vision semble confirmée par un autre récit, plus tardif, encore plus connu et qui porte lui aussi les thèmes de la confrontation de l’enfance au vide – solitude, inanité des préoccupations adultes, dialogue avec la nature, existence surnaturelle, confrontation à la mort – il s’agit du "Petit Prince", de Saint-Exupéry. Ces deux textes, parus respectivement en 1928 et 1943, (Le Petit Prince paraît pendant la seconde guerre mondiale, mais Saint-Exupéry y pense depuis plusieurs années – la fin de Terre des hommes (1939) l’annonce) entrent d’une manière problématique dans le cadre de cet entre-deux-guerres puisqu’ils semblent vouloir éloigner l’enfance de la réalité créée par les hommes – par le désert, la haute mer – mais l’y ramènent plus fortement par une confrontation existentielle à l’autre (absent ou présent), à soi (apprentissage, découverte de soi par le voyage ou l’impossibilité à quitter son univers), à la mort enfin, désirée dans les deux cas et, à chaque fois, problématiquement réalisée. Cet article propose d’étudier ces deux textes à la lueur de leur ancrage historique pour mettre en avant le rôle d’écho, de miroir qu’ils peuvent jouer pour l’enfant dans la société de l’entre-deux-guerres, en examinant l’image de l’enfance qu’ils proposent – de même que la lettre ouverte aux adultes qu’ils représentent – ainsi que leur réception par les lectorats de l’époque. En ligne : http://journals.openedition.org/strenae/1090 Format de la ressource électronique : Texte intégral