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Les enseignantes perçoivent 14 % de moins que les enseignants : Analyse des écarts de salaire / Marion Defresne in Education et formations, 096 (03/2018)
[article]
Titre : Les enseignantes perçoivent 14 % de moins que les enseignants : Analyse des écarts de salaire Type de document : texte imprimé Auteurs : Marion Defresne, Auteur ; Olivier Monso, Auteur ; Sophie Saint-Philippe, Auteur Année de publication : 2018 Article en page(s) : p. 203-231 Note générale : Bibliogr., Annexes Langues : Français Mots-clés : rémunération homme femme enseignant genre égalité des sexes Résumé : L’égalité professionnelle entre les femmes et les hommes est au cœur des valeurs et des missions de la fonction publique. Toutefois, l’égalité salariale de "droits" entre les deux sexes n’est pas forcément une égalité de "faits". En 2015, dans le secteur public, une enseignante titulaire perçoit en moyenne un salaire net inférieur de 14 % à celui d’un enseignant. Alors que les règles de recrutement, d’emploi et de rémunération ne font intervenir aucune différenciation sexuée, pourquoi constate-t-on ces écarts de salaire ? Les enseignantes et enseignants n’ont pas les mêmes caractéristiques. D’une part, les femmes sont majoritaires dans le corps des professeurs des écoles, dont la rémunération est moins avantageuse que dans le second degré. D’autre part, elles effectuent plus souvent leur service à temps partiel et accèdent moins souvent à des fonctions offrant des compléments de salaire. La méthode d’Oaxaca et Blinder, devenue standard dans l’analyse des inégalités de salaire, permet d’isoler le rôle de ces facteurs et de les hiérarchiser. Elle consiste à décomposer l’écart de salaire moyen entre les enseignantes et les enseignants entre une part qui vient des effets de composition (position dans la hiérarchie des emplois, rythme d’activité, fonctions exercées par les enseignants, âge, zone d’affectation), appelée part "expliquée", et une part qui reste "inexpliquée" après prise en compte des différences structurelles. Prises dans leur ensemble, les différences de situation permettent d’interpréter 80 % à 90 % des écarts de salaire entre enseignantes et enseignants. En ligne : http://cache.media.education.gouv.fr/file/revue_96/68/6/DEPP-EF96-2018-article-1 [...] Format de la ressource électronique : Texte intégral
in Education et formations > 096 (03/2018) . - p. 203-231[article] Les enseignantes perçoivent 14 % de moins que les enseignants : Analyse des écarts de salaire [texte imprimé] / Marion Defresne, Auteur ; Olivier Monso, Auteur ; Sophie Saint-Philippe, Auteur . - 2018 . - p. 203-231.
Bibliogr., Annexes
Langues : Français
in Education et formations > 096 (03/2018) . - p. 203-231
Mots-clés : rémunération homme femme enseignant genre égalité des sexes Résumé : L’égalité professionnelle entre les femmes et les hommes est au cœur des valeurs et des missions de la fonction publique. Toutefois, l’égalité salariale de "droits" entre les deux sexes n’est pas forcément une égalité de "faits". En 2015, dans le secteur public, une enseignante titulaire perçoit en moyenne un salaire net inférieur de 14 % à celui d’un enseignant. Alors que les règles de recrutement, d’emploi et de rémunération ne font intervenir aucune différenciation sexuée, pourquoi constate-t-on ces écarts de salaire ? Les enseignantes et enseignants n’ont pas les mêmes caractéristiques. D’une part, les femmes sont majoritaires dans le corps des professeurs des écoles, dont la rémunération est moins avantageuse que dans le second degré. D’autre part, elles effectuent plus souvent leur service à temps partiel et accèdent moins souvent à des fonctions offrant des compléments de salaire. La méthode d’Oaxaca et Blinder, devenue standard dans l’analyse des inégalités de salaire, permet d’isoler le rôle de ces facteurs et de les hiérarchiser. Elle consiste à décomposer l’écart de salaire moyen entre les enseignantes et les enseignants entre une part qui vient des effets de composition (position dans la hiérarchie des emplois, rythme d’activité, fonctions exercées par les enseignants, âge, zone d’affectation), appelée part "expliquée", et une part qui reste "inexpliquée" après prise en compte des différences structurelles. Prises dans leur ensemble, les différences de situation permettent d’interpréter 80 % à 90 % des écarts de salaire entre enseignantes et enseignants. En ligne : http://cache.media.education.gouv.fr/file/revue_96/68/6/DEPP-EF96-2018-article-1 [...] Format de la ressource électronique : Texte intégral