[article] Titre : | La parole de l'enfant : l'enjeu français | Type de document : | texte imprimé | Auteurs : | Alexia Sebag, Auteur | Année de publication : | 2020 | Article en page(s) : | p. 34-51 | Langues : | Français | Mots-clés : | protection de l'enfance expertise Loi Schiappa violence sexuelle parole de l'enfant formation des acteurs de l'enfance déni français posture des juges | Résumé : | Le 3 août 2018 était adoptée la loi "renforçant la lutte contre les violences sexuelles et sexistes", dite Loi Schiappa. Cette loi était, naïvement, saluée par une grande partie de l'opinion publique dès lors qu'elle créait notamment le délit de l'outrage sexiste, celui de voyeurisme, multipliait les circonstances aggravantes s'agissant des délits sexuels. L'article 1 de cette même loi, prévoyait pour les crimes commis sur des mineurs que le délai d'action publique soit relevé à 30 ans après la majorité. Et nous aurions pu espérer que le législateur ait enfin intégré dans sa logique juridique et judiciaire des phénomènes essentiels tels que l'amnésie traumatique, et plus simplement la parole de l'enfant, cette parole si difficilement audible et acceptable pour grand nombre des acteurs et auxiliaires de justice... Il n'en est rien. | in Enfance majuscule (Paris) > 2020-04 (01/2020) . - p. 34-51
[article] La parole de l'enfant : l'enjeu français [texte imprimé] / Alexia Sebag, Auteur . - 2020 . - p. 34-51. Langues : Français in Enfance majuscule (Paris) > 2020-04 (01/2020) . - p. 34-51 Mots-clés : | protection de l'enfance expertise Loi Schiappa violence sexuelle parole de l'enfant formation des acteurs de l'enfance déni français posture des juges | Résumé : | Le 3 août 2018 était adoptée la loi "renforçant la lutte contre les violences sexuelles et sexistes", dite Loi Schiappa. Cette loi était, naïvement, saluée par une grande partie de l'opinion publique dès lors qu'elle créait notamment le délit de l'outrage sexiste, celui de voyeurisme, multipliait les circonstances aggravantes s'agissant des délits sexuels. L'article 1 de cette même loi, prévoyait pour les crimes commis sur des mineurs que le délai d'action publique soit relevé à 30 ans après la majorité. Et nous aurions pu espérer que le législateur ait enfin intégré dans sa logique juridique et judiciaire des phénomènes essentiels tels que l'amnésie traumatique, et plus simplement la parole de l'enfant, cette parole si difficilement audible et acceptable pour grand nombre des acteurs et auxiliaires de justice... Il n'en est rien. |
|