[article] Titre : | La solitude des enseignants : se sentir seul ou en capacité d’être seul ? | Type de document : | document électronique | Auteurs : | Catherine Yelnik, Auteur | Année de publication : | 2016 | Article en page(s) : | p. 41-54 | Note générale : | Bibliogr. | Langues : | Français | Mots-clés : | groupe-classe statut enjeu narcissique clivage projection | Résumé : | L’auteur interroge l’idée répandue de la solitude des enseignants. S’il est vrai que, dans leurs classes, pour la plus grande partie de leur temps, les enseignants sont effectivement seuls à cette place, avec des enfants ou adolescents, cette position entraîne-t-elle nécessairement un sentiment de solitude ? L’article s’intéresse, dans une perspective psychanalytique, aux enjeux psychiques autour de cette place unique et centrale. L’auteure s’appuie sur des entretiens réalisés dans le cadre d’une recherche sur le rapport des enseignants au-x groupe-s et montre que cette place, seul-e face au groupe-classe, peut être investie inconsciemment de manière ambivalente : à la fois désirée pour les bénéfices narcissiques que l’enseignant-e en attend et exposée à des dangers, imaginaires ou réels qu’elle représente. En se référant à l’essai de M. Klein "Se sentir seul", le sentiment de solitude pourrait venir de ce que l’enseignant-e investit inconsciemment cette place unique et centrale dans la classe comme source de réassurance narcissique. Plus ses assises narcissiques sont fragiles et plus les inévitables conflits et difficultés de la relation avec ses élèves sont susceptibles de générer de l’insécurité et un sentiment de solitude. L’auteure conclut que l’exercice du métier d’enseignant suppose peut-être d’acquérir la "capacité d’être seul" au sens de Winnicott. | En ligne : | https://www.cairn.info/revue-cliopsy-2016-2-page-41.htm | Format de la ressource électronique : | Texte intégral | in Cliopsy > N° 16 (10/2016) . - p. 41-54
[article] La solitude des enseignants : se sentir seul ou en capacité d’être seul ? [document électronique] / Catherine Yelnik, Auteur . - 2016 . - p. 41-54. Bibliogr. Langues : Français in Cliopsy > N° 16 (10/2016) . - p. 41-54 Mots-clés : | groupe-classe statut enjeu narcissique clivage projection | Résumé : | L’auteur interroge l’idée répandue de la solitude des enseignants. S’il est vrai que, dans leurs classes, pour la plus grande partie de leur temps, les enseignants sont effectivement seuls à cette place, avec des enfants ou adolescents, cette position entraîne-t-elle nécessairement un sentiment de solitude ? L’article s’intéresse, dans une perspective psychanalytique, aux enjeux psychiques autour de cette place unique et centrale. L’auteure s’appuie sur des entretiens réalisés dans le cadre d’une recherche sur le rapport des enseignants au-x groupe-s et montre que cette place, seul-e face au groupe-classe, peut être investie inconsciemment de manière ambivalente : à la fois désirée pour les bénéfices narcissiques que l’enseignant-e en attend et exposée à des dangers, imaginaires ou réels qu’elle représente. En se référant à l’essai de M. Klein "Se sentir seul", le sentiment de solitude pourrait venir de ce que l’enseignant-e investit inconsciemment cette place unique et centrale dans la classe comme source de réassurance narcissique. Plus ses assises narcissiques sont fragiles et plus les inévitables conflits et difficultés de la relation avec ses élèves sont susceptibles de générer de l’insécurité et un sentiment de solitude. L’auteure conclut que l’exercice du métier d’enseignant suppose peut-être d’acquérir la "capacité d’être seul" au sens de Winnicott. | En ligne : | https://www.cairn.info/revue-cliopsy-2016-2-page-41.htm | Format de la ressource électronique : | Texte intégral |
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