[article] Titre : | Les effets de raccommodement du récit de vie : l’exemple d’anciens appelés d’Algérie | Type de document : | document électronique | Auteurs : | Chaput-Le Bars, Corinne, Auteur | Année de publication : | 2013 | Note générale : | Bibliogr. | Langues : | Français | Mots-clés : | écriture enseignement de l'histoire guerre d'Algérie (1954-1962) | Résumé : | Les situations de guerre sont des situations extrêmes auxquelles de simples soldats ou des civils ont été engagés bien malgré eux et pour un nombre non négligeable d’entre eux, ces situations de violences intenses laissent des traumatismes sur du moyen voire du long terme. Ils portent désormais un nom : les PTSD (Post-Traumatic Syndrom Disorder). Deux modèles de prise en charge de ce stress post-traumatique sont apparus, que l’on oppose parfois, à tort : la prise en charge immédiate et la voie cognitive, plus distanciée, celle du retour sur un passé "qui ne passe pas". Le récit de vie est une des formes privilégiées de ce retour sur soi et de la recherche de sens à propos de ce qui est par nature insensé. Il peut alors être un tuteur de résilience ou, pour employer un concept que j’ai exploré, favoriser le « raccommodement » de soi et de soi avec les autres. Or, parmi les guerres qui ont concerné la France ces cent dernières années, celle d’Algérie est probablement l’une de celles où la transmission a été la plus difficile et où, désormais, l’urgence de se faire entendre est peut-être la plus vive. | En ligne : | https://journals.openedition.org/ree/9429 | Format de la ressource électronique : | Texte intégral | in Recherches en éducation > Hors Série Numéro 5 (mars 2013)
[article] Les effets de raccommodement du récit de vie : l’exemple d’anciens appelés d’Algérie [document électronique] / Chaput-Le Bars, Corinne, Auteur . - 2013. Bibliogr. Langues : Français in Recherches en éducation > Hors Série Numéro 5 (mars 2013) Mots-clés : | écriture enseignement de l'histoire guerre d'Algérie (1954-1962) | Résumé : | Les situations de guerre sont des situations extrêmes auxquelles de simples soldats ou des civils ont été engagés bien malgré eux et pour un nombre non négligeable d’entre eux, ces situations de violences intenses laissent des traumatismes sur du moyen voire du long terme. Ils portent désormais un nom : les PTSD (Post-Traumatic Syndrom Disorder). Deux modèles de prise en charge de ce stress post-traumatique sont apparus, que l’on oppose parfois, à tort : la prise en charge immédiate et la voie cognitive, plus distanciée, celle du retour sur un passé "qui ne passe pas". Le récit de vie est une des formes privilégiées de ce retour sur soi et de la recherche de sens à propos de ce qui est par nature insensé. Il peut alors être un tuteur de résilience ou, pour employer un concept que j’ai exploré, favoriser le « raccommodement » de soi et de soi avec les autres. Or, parmi les guerres qui ont concerné la France ces cent dernières années, celle d’Algérie est probablement l’une de celles où la transmission a été la plus difficile et où, désormais, l’urgence de se faire entendre est peut-être la plus vive. | En ligne : | https://journals.openedition.org/ree/9429 | Format de la ressource électronique : | Texte intégral |
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