[article] Titre : | Défense de l’État « fort » : réflexions sur la place du religieux en France et aux États-Unis | Type de document : | texte imprimé | Auteurs : | Pierre Birnbaum, Auteur | Année de publication : | 2011 | Article en page(s) : | p. 559-578 | Langues : | Français | Mots-clés : | étude comparative séparation de l'Eglise et de l'Etat église état France États-Unis | Résumé : | On souhaite préserver la valeur explicative du type d’État comme variable spécifique en montrant comment les États « forts » et les États « faibles » demeurent largement fidèles à leur propre logique. Contrairement à ceux qui estiment que les nécessités de la gouvernance conduisent à une homogénéisation des types d’État, transformant, par exemple, l’État faible américain en un État fort, on voudrait souligner la pertinence du paradigme wébérien, qui confère toujours, dans le long terme et indépendamment des contraintes des politiques publiques, une importance cruciale au couple code culturel/État. Même si l’État fort à la française revient quelque peu sur la séparation de l’État et des Églises, il préserve l’entière laïcisation de l’espace public, tandis que l’État américain faible qui a mis en place, dans la seconde moitié du XXe siècle, une séparation plus rigoureuse de l’État et des Églises ne s’engage pourtant pas dans un réel processus de différenciation contraire à sa logique générale, dans une société plus que jamais ancrée dans le religieux. | En ligne : | https://www.cairn.info/revue-francaise-de-sociologie-1-2011-3-page-559.htm | Format de la ressource électronique : | Texte intégral | in Revue française de sociologie > 52-3 (07/2011) . - p. 559-578
[article] Défense de l’État « fort » : réflexions sur la place du religieux en France et aux États-Unis [texte imprimé] / Pierre Birnbaum, Auteur . - 2011 . - p. 559-578. Langues : Français in Revue française de sociologie > 52-3 (07/2011) . - p. 559-578 Mots-clés : | étude comparative séparation de l'Eglise et de l'Etat église état France États-Unis | Résumé : | On souhaite préserver la valeur explicative du type d’État comme variable spécifique en montrant comment les États « forts » et les États « faibles » demeurent largement fidèles à leur propre logique. Contrairement à ceux qui estiment que les nécessités de la gouvernance conduisent à une homogénéisation des types d’État, transformant, par exemple, l’État faible américain en un État fort, on voudrait souligner la pertinence du paradigme wébérien, qui confère toujours, dans le long terme et indépendamment des contraintes des politiques publiques, une importance cruciale au couple code culturel/État. Même si l’État fort à la française revient quelque peu sur la séparation de l’État et des Églises, il préserve l’entière laïcisation de l’espace public, tandis que l’État américain faible qui a mis en place, dans la seconde moitié du XXe siècle, une séparation plus rigoureuse de l’État et des Églises ne s’engage pourtant pas dans un réel processus de différenciation contraire à sa logique générale, dans une société plus que jamais ancrée dans le religieux. | En ligne : | https://www.cairn.info/revue-francaise-de-sociologie-1-2011-3-page-559.htm | Format de la ressource électronique : | Texte intégral |
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