[article] Titre : | Miroir, joli miroir... : réflexions sur un groupe thérapeutique utilisant le conte merveilleux | Type de document : | texte imprimé | Auteurs : | Chantal Denis, Auteur ; Françoise Guillo-Nicol, Auteur | Année de publication : | 2011 | Article en page(s) : | p. 135-143 | Langues : | Français | Mots-clés : | thérapie conte | Résumé : | Le conte serait le point de rencontre de l’imaginaire individuel et de l’imaginaire collectif de la société à laquelle on appartient. L’inconscient a donc ses effets dans les contes. Depuis le XXe siècle, des chercheurs comme Bettelheim (1976) du côté de la psychanalyse, ou Propp (1928) du côté de la linguistique, ont tenté de dégager des éléments universels communs à tous les contes, généralement collectés dans la tradition orale à travers le monde, et remaniés au fil du temps. Les contes satisfont un plaisir oral d’absorption de nourritures psychiques; l’enfant écoute sans fin et pourtant avec une faim insatiable, et nous-mêmes, malgré toutes ces années passées dans ce groupe, nous relisons ces histoires à dormir debout avec la même jubilation. L’enfant adore: la grand-mère avalée par le loup, la bête étripée et le ventre rempli de briques, la chambre secrète de Barbe Bleue, le prince charmant ensorcelé, l’ogre naïf et borné toujours dupé… Ces histoires les font frissonner de plaisir, tout comme l’enfant qui est en nous ! | En ligne : | https://www.cairn.info/revue-enfances-et-psy-2011-2-page-135.htm | Format de la ressource électronique : | Texte intégral | in Enfances et psy > 51 (04/2011) . - p. 135-143
[article] Miroir, joli miroir... : réflexions sur un groupe thérapeutique utilisant le conte merveilleux [texte imprimé] / Chantal Denis, Auteur ; Françoise Guillo-Nicol, Auteur . - 2011 . - p. 135-143. Langues : Français in Enfances et psy > 51 (04/2011) . - p. 135-143 Mots-clés : | thérapie conte | Résumé : | Le conte serait le point de rencontre de l’imaginaire individuel et de l’imaginaire collectif de la société à laquelle on appartient. L’inconscient a donc ses effets dans les contes. Depuis le XXe siècle, des chercheurs comme Bettelheim (1976) du côté de la psychanalyse, ou Propp (1928) du côté de la linguistique, ont tenté de dégager des éléments universels communs à tous les contes, généralement collectés dans la tradition orale à travers le monde, et remaniés au fil du temps. Les contes satisfont un plaisir oral d’absorption de nourritures psychiques; l’enfant écoute sans fin et pourtant avec une faim insatiable, et nous-mêmes, malgré toutes ces années passées dans ce groupe, nous relisons ces histoires à dormir debout avec la même jubilation. L’enfant adore: la grand-mère avalée par le loup, la bête étripée et le ventre rempli de briques, la chambre secrète de Barbe Bleue, le prince charmant ensorcelé, l’ogre naïf et borné toujours dupé… Ces histoires les font frissonner de plaisir, tout comme l’enfant qui est en nous ! | En ligne : | https://www.cairn.info/revue-enfances-et-psy-2011-2-page-135.htm | Format de la ressource électronique : | Texte intégral |
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