[article] Titre : | Perdre ses lettres en république décadente : d’une poétique de l’internat dans "Le Rivage des Syrtes" de Julien Gracq | Type de document : | document électronique | Auteurs : | Émile Bordeleau-Pitre, Auteur | Année de publication : | 2019 | Note générale : | Bibliogr. | Langues : | Français | Mots-clés : | littérature ethnocritique Gracq, Julien (1910-2007) le Rivage des Syrtes oralité littératie | Résumé : | Dans cet article, je me propose d’étudier une articulation singulière se jouant au sein de l’écriture du déclin dans Le Rivage des Syrtes de Julien Gracq (1989c [1951]) : la dialectique entre littératie et oralité. Si la maîtrise de l’écriture et de la lecture est associée au pouvoir dans le roman, et qu’à l’inverse, l’oralité semble vouée à l’impossibilité d’une véritable institutionnalisation, le récit nous fait la démonstration ambivalente d’une certaine conquête de la littératie par les "bruits" et la rumeur ambiante – par ce qui, finalement, n’est jamais posé sur le papier. Utilisant des outils de l’ethnocritique, j’analyse la manière dont l’opposition entre littératie et oralité se résout chez J. Gracq par un étonnant paradoxe : mettre en récit la dégénérescence de la littératie, c’est encore utiliser l’acte dont le mouvement du texte propose l’abolition – l’écriture. | En ligne : | https://journals.openedition.org/pratiques/7306 | Format de la ressource électronique : | Texte intégral | in Pratiques (Metz) > 183-184 (12/2019)
[article] Perdre ses lettres en république décadente : d’une poétique de l’internat dans "Le Rivage des Syrtes" de Julien Gracq [document électronique] / Émile Bordeleau-Pitre, Auteur . - 2019. Bibliogr. Langues : Français in Pratiques (Metz) > 183-184 (12/2019) Mots-clés : | littérature ethnocritique Gracq, Julien (1910-2007) le Rivage des Syrtes oralité littératie | Résumé : | Dans cet article, je me propose d’étudier une articulation singulière se jouant au sein de l’écriture du déclin dans Le Rivage des Syrtes de Julien Gracq (1989c [1951]) : la dialectique entre littératie et oralité. Si la maîtrise de l’écriture et de la lecture est associée au pouvoir dans le roman, et qu’à l’inverse, l’oralité semble vouée à l’impossibilité d’une véritable institutionnalisation, le récit nous fait la démonstration ambivalente d’une certaine conquête de la littératie par les "bruits" et la rumeur ambiante – par ce qui, finalement, n’est jamais posé sur le papier. Utilisant des outils de l’ethnocritique, j’analyse la manière dont l’opposition entre littératie et oralité se résout chez J. Gracq par un étonnant paradoxe : mettre en récit la dégénérescence de la littératie, c’est encore utiliser l’acte dont le mouvement du texte propose l’abolition – l’écriture. | En ligne : | https://journals.openedition.org/pratiques/7306 | Format de la ressource électronique : | Texte intégral |
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