[article] Titre : | Entre collaboration et contrepouvoir : les syndicats enseignants et l’État (1945-1968) | Type de document : | texte imprimé | Auteurs : | Laurent Frajerman, Auteur | Année de publication : | 2014 | Article en page(s) : | p. 73-91 | Langues : | Français | Mots-clés : | syndicalisme néo-corporatisme cogestion enseignant État Ministère de l’Éducation nationale Quatrième République : 1946-1958 Cinquième République : 1958- | Résumé : | À partir de la Libération, la Fédération de l’Éducation nationale (FEN) participe au processus décisionnel du système éducatif. Les enseignants sont la fois particulièrement revendicatifs et particulièrement loyaux envers leur employeur. L’homologie des structures administratives et syndicales conforte une connivence idéologique. La FEN se considère comme la garante de la mission laïque et éducative de l’État et défend en son sein l’État enseignant contre ses concurrents. Les deux partenaires tirent avantage de leur collaboration : l’administration s’assure d’une pacification des relations sociales et d’une humanisation de son système bureaucratique, les syndicats se légitiment en obtenant des résultats concrets et en exerçant un pouvoir sur les carrières. Le Ministère exerce une position dominante, mais la FEN sait rester un contrepouvoir. L’avènement de la Ve république renforce l’administration, mais ne met pas fin à ce néo-corporatisme. | En ligne : | http://journals.openedition.org/histoire-education/2795 | Format de la ressource électronique : | Texte intégral | in Histoire de l'éducation (Paris. 1978) > 140-141 (10/2014) . - p. 73-91
[article] Entre collaboration et contrepouvoir : les syndicats enseignants et l’État (1945-1968) [texte imprimé] / Laurent Frajerman, Auteur . - 2014 . - p. 73-91. Langues : Français in Histoire de l'éducation (Paris. 1978) > 140-141 (10/2014) . - p. 73-91 Mots-clés : | syndicalisme néo-corporatisme cogestion enseignant État Ministère de l’Éducation nationale Quatrième République : 1946-1958 Cinquième République : 1958- | Résumé : | À partir de la Libération, la Fédération de l’Éducation nationale (FEN) participe au processus décisionnel du système éducatif. Les enseignants sont la fois particulièrement revendicatifs et particulièrement loyaux envers leur employeur. L’homologie des structures administratives et syndicales conforte une connivence idéologique. La FEN se considère comme la garante de la mission laïque et éducative de l’État et défend en son sein l’État enseignant contre ses concurrents. Les deux partenaires tirent avantage de leur collaboration : l’administration s’assure d’une pacification des relations sociales et d’une humanisation de son système bureaucratique, les syndicats se légitiment en obtenant des résultats concrets et en exerçant un pouvoir sur les carrières. Le Ministère exerce une position dominante, mais la FEN sait rester un contrepouvoir. L’avènement de la Ve république renforce l’administration, mais ne met pas fin à ce néo-corporatisme. | En ligne : | http://journals.openedition.org/histoire-education/2795 | Format de la ressource électronique : | Texte intégral |
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