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Postures ou imposture ? Les accompagnateurs de stagiaires pensent former à l’autonomie mais qu’en est-il sur le terrain ? / Edmée Runtz-Christan in Formation et pratiques d'enseignement en questions, HS N° 4 (2020)
[article]
Titre : Postures ou imposture ? Les accompagnateurs de stagiaires pensent former à l’autonomie mais qu’en est-il sur le terrain ? Type de document : document électronique Auteurs : Edmée Runtz-Christan, Auteur Année de publication : 2020 Article en page(s) : p. 143-158 Note générale : Bibliogr. Langues : Français Mots-clés : posture accompagnement stagiaire enseignant-formateur Résumé : Accompagner, c’est travailler à sa propre disparition afin que l’autre advienne. C’est en effet comme cela que les enseignants-formateurs (EF) imaginent leur fonction lorsqu’ils sont invités à décrire leurs postures. La représentation qu’ils ont d’eux-mêmes, comme co-constructeurs ou émancipateurs, permettrait à leur stagiaire d’acquérir de plus en plus d’autonomie, de développer leur personnalité, de devenir un professionnel réflexif. Tout en construisant des cours avec les stagiaires, les EF pensent les amener à acquérir de plus en plus de confiance en eux, de plus en plus de personnalité et d’aisance. Et l’on constate en effet, que, en début de stage, les EF adoptent des postures partiellement identiques à celles envisagées a priori. Mais si l’on mène une étude longitudinale, on s’aperçoit que les postures changent au fur et à mesure que le stagiaire approche de la phase d’autonomie. Cependant, ces modifications ne vont pas dans le sens décrit par l’analyse des représentations des EF ou par celles de la littérature, à savoir vers plus d’autonomie, mais au contraire vers une posture plus directive, donnant des marches à suivre, proposant des méthodologies éprouvées. Tout se passe comme si l’EF adoptait plus volontiers une posture de modèle en fin de phase de collaboration qu’une posture laissant l’initiative au stagiaire. A cela plusieurs hypothèses explicatives dont celle qui consiste à se souvenir que, si la posture de modèle s’impose, c’est peut-être parce que le modèle est un soi idéalisé. La recherche présentée ici a pour objet de faire état des conceptions d’accompagnement des formateurs, de les croiser avec les postures réellement observées et ceci à différents moments du stage. En ligne : http://revuedeshep.ch/pdf/HS4/HS4-08-Runtz-Christan Format de la ressource électronique : Texte intégral
in Formation et pratiques d'enseignement en questions > HS N° 4 (2020) . - p. 143-158[article] Postures ou imposture ? Les accompagnateurs de stagiaires pensent former à l’autonomie mais qu’en est-il sur le terrain ? [document électronique] / Edmée Runtz-Christan, Auteur . - 2020 . - p. 143-158.
Bibliogr.
Langues : Français
in Formation et pratiques d'enseignement en questions > HS N° 4 (2020) . - p. 143-158
Mots-clés : posture accompagnement stagiaire enseignant-formateur Résumé : Accompagner, c’est travailler à sa propre disparition afin que l’autre advienne. C’est en effet comme cela que les enseignants-formateurs (EF) imaginent leur fonction lorsqu’ils sont invités à décrire leurs postures. La représentation qu’ils ont d’eux-mêmes, comme co-constructeurs ou émancipateurs, permettrait à leur stagiaire d’acquérir de plus en plus d’autonomie, de développer leur personnalité, de devenir un professionnel réflexif. Tout en construisant des cours avec les stagiaires, les EF pensent les amener à acquérir de plus en plus de confiance en eux, de plus en plus de personnalité et d’aisance. Et l’on constate en effet, que, en début de stage, les EF adoptent des postures partiellement identiques à celles envisagées a priori. Mais si l’on mène une étude longitudinale, on s’aperçoit que les postures changent au fur et à mesure que le stagiaire approche de la phase d’autonomie. Cependant, ces modifications ne vont pas dans le sens décrit par l’analyse des représentations des EF ou par celles de la littérature, à savoir vers plus d’autonomie, mais au contraire vers une posture plus directive, donnant des marches à suivre, proposant des méthodologies éprouvées. Tout se passe comme si l’EF adoptait plus volontiers une posture de modèle en fin de phase de collaboration qu’une posture laissant l’initiative au stagiaire. A cela plusieurs hypothèses explicatives dont celle qui consiste à se souvenir que, si la posture de modèle s’impose, c’est peut-être parce que le modèle est un soi idéalisé. La recherche présentée ici a pour objet de faire état des conceptions d’accompagnement des formateurs, de les croiser avec les postures réellement observées et ceci à différents moments du stage. En ligne : http://revuedeshep.ch/pdf/HS4/HS4-08-Runtz-Christan Format de la ressource électronique : Texte intégral