[article] Titre : | L’instruction dans les familles et la loi du 28 mars 1882 : paradoxe, controverses, mise en œuvre (1880-1914) | Type de document : | texte imprimé | Auteurs : | André Désiré Robert, Auteur ; Jean-Yves Seguy, Auteur | Année de publication : | 2015 | Article en page(s) : | p. 29-52 | Note générale : | Bibliogr. | Langues : | Français | Mots-clés : | examen France 19e siècle 20e siècle famille obligation scolaire forme scolaire commission scolaire | Résumé : | Le présent article s’intéresse à un aspect peu exploré de la loi d’obligation scolaire du 28 mars 1882 consigné dans son article 4 concernant la possibilité d’une instruction à domicile : "L’instruction primaire […] obligatoire […] peut être donnée soit dans les établissements d’instruction primaire ou secondaire, soit dans les écoles publiques ou libres, soit dans les familles, par le père de famille lui-même ou par toute personne qu’il aura choisie". Un premier temps de l’investigation est consacré à l’examen du cadre juridique liant l’instruction obligatoire et la possibilité de la réaliser dans les familles. En appui sur la publication des Débats parlementaires, sont ensuite analysés les débats et controverses auxquels cette disposition particulière a donné lieu (1880-1882), à propos notamment de l’instauration du principe d’un examen à l’intention des enfants instruits dans leurs familles, de son contenu, de sa fréquence et de la composition des jurys. Dans un troisième temps enfin, sur la base d’un fonds déposé aux Archives nationales et du recours à quelques archives municipales significatives, l’étude met au jour les difficultés de mise en œuvre de cet aspect de la loi, le caractère mitigé des premiers bilans établis par les autorités académiques au sujet des contrôles effectués par les commissions scolaires (entre 1885 et 1914), et surtout la disparité des traitements selon l’origine socioculturelle des publics considérés, les moins élevés dans la hiérarchie sociale n’apparaissant pas traités avec le plus de ménagement. | En ligne : | https://journals.openedition.org/histoire-education/3033 | Format de la ressource électronique : | Texte intégral | in Histoire de l'éducation (Paris. 1978) > 144 (12/2015) . - p. 29-52
[article] L’instruction dans les familles et la loi du 28 mars 1882 : paradoxe, controverses, mise en œuvre (1880-1914) [texte imprimé] / André Désiré Robert, Auteur ; Jean-Yves Seguy, Auteur . - 2015 . - p. 29-52. Bibliogr. Langues : Français in Histoire de l'éducation (Paris. 1978) > 144 (12/2015) . - p. 29-52 Mots-clés : | examen France 19e siècle 20e siècle famille obligation scolaire forme scolaire commission scolaire | Résumé : | Le présent article s’intéresse à un aspect peu exploré de la loi d’obligation scolaire du 28 mars 1882 consigné dans son article 4 concernant la possibilité d’une instruction à domicile : "L’instruction primaire […] obligatoire […] peut être donnée soit dans les établissements d’instruction primaire ou secondaire, soit dans les écoles publiques ou libres, soit dans les familles, par le père de famille lui-même ou par toute personne qu’il aura choisie". Un premier temps de l’investigation est consacré à l’examen du cadre juridique liant l’instruction obligatoire et la possibilité de la réaliser dans les familles. En appui sur la publication des Débats parlementaires, sont ensuite analysés les débats et controverses auxquels cette disposition particulière a donné lieu (1880-1882), à propos notamment de l’instauration du principe d’un examen à l’intention des enfants instruits dans leurs familles, de son contenu, de sa fréquence et de la composition des jurys. Dans un troisième temps enfin, sur la base d’un fonds déposé aux Archives nationales et du recours à quelques archives municipales significatives, l’étude met au jour les difficultés de mise en œuvre de cet aspect de la loi, le caractère mitigé des premiers bilans établis par les autorités académiques au sujet des contrôles effectués par les commissions scolaires (entre 1885 et 1914), et surtout la disparité des traitements selon l’origine socioculturelle des publics considérés, les moins élevés dans la hiérarchie sociale n’apparaissant pas traités avec le plus de ménagement. | En ligne : | https://journals.openedition.org/histoire-education/3033 | Format de la ressource électronique : | Texte intégral |
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