[article] Titre : | Traduire le continu : la mise en échec du dualisme par le rythme | Type de document : | texte imprimé | Auteurs : | Imane Mouani, Auteur | Année de publication : | 2016 | Article en page(s) : | p. 70-81 | Note générale : | Bibliogr. | Langues : | Français | Mots-clés : | Meschonnic, Henri : 1932-2009 rythme traductologie poétique | Résumé : | Sans rythme et donc sans historicité du sujet, la traduction ne peut saisir que du discontinu dans les discours. Dans tout processus de traduction où prévaut la langue, les effacements – du sujet, du rythme – sont autant de déshistoricisations qui empêchent de voir ce que font les mots, restreignant les textes à du linguistique. La traduction en tant que "rapport demeuré rapport", selon Henri Meschonnic ne doit se situer ni d’un côté ni de l’autre des éléments que la pensée du signe et du discontinu tient à distance et met en opposition. Ce que la pensée poétique de Meschonnic cherche à installer comme arrière-fond critique et théorique pour la traduction, c’est que celle-ci doit marquer son refus total de s’inscrire dans les couples conceptuels – idéologiquement chargés – du dualisme, tels que langue de départ/langue d’arrivée, texte cible/texte source, forme/sens, identité/altérité. | in Les langues modernes > 2016-01 (01/2016) . - p. 70-81
[article] Traduire le continu : la mise en échec du dualisme par le rythme [texte imprimé] / Imane Mouani, Auteur . - 2016 . - p. 70-81. Bibliogr. Langues : Français in Les langues modernes > 2016-01 (01/2016) . - p. 70-81 Mots-clés : | Meschonnic, Henri : 1932-2009 rythme traductologie poétique | Résumé : | Sans rythme et donc sans historicité du sujet, la traduction ne peut saisir que du discontinu dans les discours. Dans tout processus de traduction où prévaut la langue, les effacements – du sujet, du rythme – sont autant de déshistoricisations qui empêchent de voir ce que font les mots, restreignant les textes à du linguistique. La traduction en tant que "rapport demeuré rapport", selon Henri Meschonnic ne doit se situer ni d’un côté ni de l’autre des éléments que la pensée du signe et du discontinu tient à distance et met en opposition. Ce que la pensée poétique de Meschonnic cherche à installer comme arrière-fond critique et théorique pour la traduction, c’est que celle-ci doit marquer son refus total de s’inscrire dans les couples conceptuels – idéologiquement chargés – du dualisme, tels que langue de départ/langue d’arrivée, texte cible/texte source, forme/sens, identité/altérité. |
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