[article] Titre : | Liberté, éducation et pouvoir. Lecture non-directive à partir des travaux de Daniel Hameline | Type de document : | document électronique | Auteurs : | Emilie Osmont, Auteur | Année de publication : | 2016 | Article en page(s) : | p. 174-181 | Langues : | Français | Mots-clés : | liberté pouvoir Hameline, Daniel (1931-) | Résumé : | L’humanisme de la Renaissance a ordonné l’éducation à la liberté et, classiquement, la philosophie rattache le concept de liberté à l’idée de communauté politique, dont le pouvoir est l’un des attributs. Mais dès lors que l’on veut penser le rapport entre la liberté, l’éducation et le pouvoir en termes pédagogiques, on se heurte aux exigences de la praxis : il ne suffit plus de penser, il s’agit aussi de faire. Concrètement. Et de le raconter. En cela, l’expérience non-directive de Daniel Hameline et les ouvrages qu’il en a tirés avec Marie-Joëlle Dardelin font figure d’exemple à une époque traversée autant par les mouvements sociaux contestataires, y compris vis-à-vis de l’École, que par les théorisations sur les rapports de force à l’œuvre dans le système d’enseignement français. Cet article posera d’abord la fonction enseignante non-directive en miroir avec la fonction traditionnelle, mettant ainsi en évidence l’asymétrie d’une relation aux prises avec une commande institutionnelle. Bien que ce n’ait pas été son intention première, la non-directivité se présente alors comme une remise en cause de l’ordre politique établi en privilégiant les conditions de l’instituant au détriment de l’institué. Mais la valorisation
de l’acteur a ses limites, celles-là mêmes qui font le jeu scolaire, et l’affranchissement de l’élève ne peut se penser sans sa domestication. Entre libéralisation du système et déscolarisation massive, Daniel Hameline choisira la « voie du milieu », celle d’une éducation au nom de l’armement critique. | En ligne : | https://journals.openedition.org/ree/5754 | Format de la ressource électronique : | Texte intégral | in Recherches en éducation > N° 25 (03/2016) . - p. 174-181
[article] Liberté, éducation et pouvoir. Lecture non-directive à partir des travaux de Daniel Hameline [document électronique] / Emilie Osmont, Auteur . - 2016 . - p. 174-181. Langues : Français in Recherches en éducation > N° 25 (03/2016) . - p. 174-181 Mots-clés : | liberté pouvoir Hameline, Daniel (1931-) | Résumé : | L’humanisme de la Renaissance a ordonné l’éducation à la liberté et, classiquement, la philosophie rattache le concept de liberté à l’idée de communauté politique, dont le pouvoir est l’un des attributs. Mais dès lors que l’on veut penser le rapport entre la liberté, l’éducation et le pouvoir en termes pédagogiques, on se heurte aux exigences de la praxis : il ne suffit plus de penser, il s’agit aussi de faire. Concrètement. Et de le raconter. En cela, l’expérience non-directive de Daniel Hameline et les ouvrages qu’il en a tirés avec Marie-Joëlle Dardelin font figure d’exemple à une époque traversée autant par les mouvements sociaux contestataires, y compris vis-à-vis de l’École, que par les théorisations sur les rapports de force à l’œuvre dans le système d’enseignement français. Cet article posera d’abord la fonction enseignante non-directive en miroir avec la fonction traditionnelle, mettant ainsi en évidence l’asymétrie d’une relation aux prises avec une commande institutionnelle. Bien que ce n’ait pas été son intention première, la non-directivité se présente alors comme une remise en cause de l’ordre politique établi en privilégiant les conditions de l’instituant au détriment de l’institué. Mais la valorisation
de l’acteur a ses limites, celles-là mêmes qui font le jeu scolaire, et l’affranchissement de l’élève ne peut se penser sans sa domestication. Entre libéralisation du système et déscolarisation massive, Daniel Hameline choisira la « voie du milieu », celle d’une éducation au nom de l’armement critique. | En ligne : | https://journals.openedition.org/ree/5754 | Format de la ressource électronique : | Texte intégral |
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