[article] Titre : | Et si l’évaluation du bien-être cachait l’écosystème ? | Type de document : | document électronique | Auteurs : | Anne-Lise Dauphiné-Morer, Auteur ; Agnès Tiret, Auteur ; Anne-Françoise Schmid, Auteur ; Muriel Mambrini-Doudet, Auteur | Année de publication : | 2023 | Article en page(s) : | p. 12-29 | Note générale : | Bibliographie | Langues : | Français | Mots-clés : | bien-être écosystème individu relation intention relation homme-animal | Résumé : | La définition du bien-être animal proposée par l’ANSES (2018) est centrée sur l’individu. Or, le bien-être repose aussi sur les relations entre individus et avec leurs environnements (ANSES, 2018). Ceci est particulièrement difficile à penser. En première approche, on pourrait passer par le concept Nature souvent utilisé pour positionner l’individu. Avec la Nature viennent l’Humain, l’Animal et le Végétal, éléments séparés enfermés sur leur identité de règne. Le concept de Nature entraîne une pensée par dyade (Nature/Culture, Naturel/Artificiel, etc.) qui impose la fixation de définitions (identités) et réduit l’analyse à une opposition. Prenons maintenant le concept d’Humain. En tant qu’identité, sa définition ne permet pas d’aboutir à un concept équilibré sans mobiliser le concept d’Animal, qui lui est à la foi interne et externe. Dans la philosophie classique, l’Humain est 1, l’Animal plus un attribut (Aristote, 2015) ou 2. sans un attribut (Un Bipède sans plumes ; Platon, 2018). Ces deux définitions ont des conséquences très différentes, en particulier dans la façon d’éviter ou de ne pas éviter le racisme et le spécisme, la définition de l’Humain par un sans étant beaucoup plus neutre que celle par un plus. | En ligne : | https://sciencesetbonheur.files.wordpress.com/2023/09/dauphine-morer-tiret-schmi [...] | Format de la ressource électronique : | Texte intégral | in Sciences & Bonheur > N° 8 (10/2023) . - p. 12-29
[article] Et si l’évaluation du bien-être cachait l’écosystème ? [document électronique] / Anne-Lise Dauphiné-Morer, Auteur ; Agnès Tiret, Auteur ; Anne-Françoise Schmid, Auteur ; Muriel Mambrini-Doudet, Auteur . - 2023 . - p. 12-29. Bibliographie Langues : Français in Sciences & Bonheur > N° 8 (10/2023) . - p. 12-29 Mots-clés : | bien-être écosystème individu relation intention relation homme-animal | Résumé : | La définition du bien-être animal proposée par l’ANSES (2018) est centrée sur l’individu. Or, le bien-être repose aussi sur les relations entre individus et avec leurs environnements (ANSES, 2018). Ceci est particulièrement difficile à penser. En première approche, on pourrait passer par le concept Nature souvent utilisé pour positionner l’individu. Avec la Nature viennent l’Humain, l’Animal et le Végétal, éléments séparés enfermés sur leur identité de règne. Le concept de Nature entraîne une pensée par dyade (Nature/Culture, Naturel/Artificiel, etc.) qui impose la fixation de définitions (identités) et réduit l’analyse à une opposition. Prenons maintenant le concept d’Humain. En tant qu’identité, sa définition ne permet pas d’aboutir à un concept équilibré sans mobiliser le concept d’Animal, qui lui est à la foi interne et externe. Dans la philosophie classique, l’Humain est 1, l’Animal plus un attribut (Aristote, 2015) ou 2. sans un attribut (Un Bipède sans plumes ; Platon, 2018). Ces deux définitions ont des conséquences très différentes, en particulier dans la façon d’éviter ou de ne pas éviter le racisme et le spécisme, la définition de l’Humain par un sans étant beaucoup plus neutre que celle par un plus. | En ligne : | https://sciencesetbonheur.files.wordpress.com/2023/09/dauphine-morer-tiret-schmi [...] | Format de la ressource électronique : | Texte intégral |
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