[article] Titre : | Du bon usage des controverses | Type de document : | texte imprimé | Auteurs : | Michel Fabre, Auteur | Année de publication : | 2010 | Article en page(s) : | p. 153-170 | Note générale : | Bibliogr. | Langues : | Français | Mots-clés : | enseignement scientifique question sociale problème jeu de langage | Résumé : | Aujourd’hui des savoirs (comme la théorie de l’évolution) ou encore telle ou telle technologie (le nucléaire, les OGM) qui jadis ne faisaient pas question, deviennent sujets de débats, non seulement entre scientifiques, mais entre citoyens et même dans les classes. Le but de cet article est de montrer -qu’au-delà des difficultés qu’elle pose aux enseignants- cette interpellation est salutaire en ce qu’elle questionne le mode dogmatique de transmission des savoirs. Un enseignement des sciences qui se veut véritablement scientifique ne peut ignorer que tout savoir -qu’il soit controversé ou non- s’avère relatif à des problèmes et donc vient à la fois trancher une controverse et en ouvrir d’autres. Mais le scientisme latent fait enseigner un savoir non questionné et non questionnable. On est alors complètement démuni devant les questions socialement vives parce qu’elles demandent un tout autre traitement. Le rôle de l’école ne serait-il pas d’enseigner -en même temps que les savoirs- la rationalité de leur mode de production ? Ce serait sans doute le moyen de distinguer les différents jeux de langage, scientifique, politique, idéologique, économique, leurs règles de fonctionnement et leurs domaines de validité et d’éduquer au jugement et à l’esprit critique. | En ligne : | http://journals.openedition.org/rdst/195 | Format de la ressource électronique : | Texte intégral HTML | in RDST > 01 (08/2010) . - p. 153-170
[article] Du bon usage des controverses [texte imprimé] / Michel Fabre, Auteur . - 2010 . - p. 153-170. Bibliogr. Langues : Français in RDST > 01 (08/2010) . - p. 153-170 Mots-clés : | enseignement scientifique question sociale problème jeu de langage | Résumé : | Aujourd’hui des savoirs (comme la théorie de l’évolution) ou encore telle ou telle technologie (le nucléaire, les OGM) qui jadis ne faisaient pas question, deviennent sujets de débats, non seulement entre scientifiques, mais entre citoyens et même dans les classes. Le but de cet article est de montrer -qu’au-delà des difficultés qu’elle pose aux enseignants- cette interpellation est salutaire en ce qu’elle questionne le mode dogmatique de transmission des savoirs. Un enseignement des sciences qui se veut véritablement scientifique ne peut ignorer que tout savoir -qu’il soit controversé ou non- s’avère relatif à des problèmes et donc vient à la fois trancher une controverse et en ouvrir d’autres. Mais le scientisme latent fait enseigner un savoir non questionné et non questionnable. On est alors complètement démuni devant les questions socialement vives parce qu’elles demandent un tout autre traitement. Le rôle de l’école ne serait-il pas d’enseigner -en même temps que les savoirs- la rationalité de leur mode de production ? Ce serait sans doute le moyen de distinguer les différents jeux de langage, scientifique, politique, idéologique, économique, leurs règles de fonctionnement et leurs domaines de validité et d’éduquer au jugement et à l’esprit critique. | En ligne : | http://journals.openedition.org/rdst/195 | Format de la ressource électronique : | Texte intégral HTML |
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