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Le contexte faiseur et défaiseur de figures, ou la conditionnalité de la reconnaissance figurale / Anna Jaubert in Pratiques (Metz), 165-166 (2015)
[article]
Titre : Le contexte faiseur et défaiseur de figures, ou la conditionnalité de la reconnaissance figurale Type de document : document électronique Auteurs : Anna Jaubert, Auteur Année de publication : 2015 Note générale : Bibliogr. Langues : Français Mots-clés : analyse pragmatique acte de langage figuralité conditionnelle imaginaire discursif Résumé : "On ne peut comprendre le langage si l’on ne comprend pas le discours et l’on ne peut comprendre le discours si l’on ne prend pas en considération le but de la communication" : cet axiome de P. F. Strawson qui sous-tend l’analyse pragmatique des productions verbales s’applique évidemment au langage figuré. S’agissant des figures dites "de pensée" dans la rhétorique classique, ou figures macrostructurales (Molinié, 1992), on sait depuis longtemps qu’elles ne se signalent pas de soi, mais qu’elles exigent la confrontation d’une forme linguistique et d’un contexte. Pour une approche pragmatique, ces figures sont des comportements énonciatifs et leur identification ne s’achève qu’à la faveur de l’acte de langage qu’elles réalisent. L’ironie n’est reconnue comme telle que si l’on perçoit l’intention moqueuse qui la motive, et, le parler intensif ne produit pas toujours une hyperbole. Les conditions de production et de réception qui déterminent l’interprétation d’un discours, décident de sa figuralité. C’est donc le contexte qui au final fait les figures, ou les défait. On verra avec la litote que la lecture figurale n’est pas la plus couteuse, que le contexte au sens large peut entrer en conflit avec le cotexte immédiat, et qu’il faut alors une contrainte précise dans l’environnement discursif pour "déprogrammer" une figure qui, décantée dans l'imaginaire discursif, déclenche un réflexe d’interprétation de soi. En ligne : http://journals.openedition.org/pratiques/2452 Format de la ressource électronique : Texte intégral
in Pratiques (Metz) > 165-166 (2015)[article] Le contexte faiseur et défaiseur de figures, ou la conditionnalité de la reconnaissance figurale [document électronique] / Anna Jaubert, Auteur . - 2015.
Bibliogr.
Langues : Français
in Pratiques (Metz) > 165-166 (2015)
Mots-clés : analyse pragmatique acte de langage figuralité conditionnelle imaginaire discursif Résumé : "On ne peut comprendre le langage si l’on ne comprend pas le discours et l’on ne peut comprendre le discours si l’on ne prend pas en considération le but de la communication" : cet axiome de P. F. Strawson qui sous-tend l’analyse pragmatique des productions verbales s’applique évidemment au langage figuré. S’agissant des figures dites "de pensée" dans la rhétorique classique, ou figures macrostructurales (Molinié, 1992), on sait depuis longtemps qu’elles ne se signalent pas de soi, mais qu’elles exigent la confrontation d’une forme linguistique et d’un contexte. Pour une approche pragmatique, ces figures sont des comportements énonciatifs et leur identification ne s’achève qu’à la faveur de l’acte de langage qu’elles réalisent. L’ironie n’est reconnue comme telle que si l’on perçoit l’intention moqueuse qui la motive, et, le parler intensif ne produit pas toujours une hyperbole. Les conditions de production et de réception qui déterminent l’interprétation d’un discours, décident de sa figuralité. C’est donc le contexte qui au final fait les figures, ou les défait. On verra avec la litote que la lecture figurale n’est pas la plus couteuse, que le contexte au sens large peut entrer en conflit avec le cotexte immédiat, et qu’il faut alors une contrainte précise dans l’environnement discursif pour "déprogrammer" une figure qui, décantée dans l'imaginaire discursif, déclenche un réflexe d’interprétation de soi. En ligne : http://journals.openedition.org/pratiques/2452 Format de la ressource électronique : Texte intégral La diagonale du style. Etapes d'une appropriation de la langue / Anna Jaubert in Pratiques (Metz), 135-136 (12/2007)
[article]
Titre : La diagonale du style. Etapes d'une appropriation de la langue Type de document : texte imprimé Auteurs : Anna Jaubert, Auteur Année de publication : 2007 Article en page(s) : p. 47-62 Langues : Français Mots-clés : langue énonciation style valeur appropriation Guillaume, Gustave : 1883-1960 limite de rendement Résumé : Défense d'une conception continuiste de la langue au style. Elle vise à sortir de l’impasse artificiellement créée par l’opposition entre une stylistique "ballyenne" focalisée sur l’affectivité dans la langue, mais en réalité mal comprise (Adam 1997 et 2006) et une stylistique restreinte, se réservant les oeuvres littéraires et l’appréciation de leur singularité, moins radicale qu’on s’est plu à le croire. En effet cette opposition est surmontable si, en prolongeant les postulats guillaumiens, l’on revient au caractère dynamique de "l’activité de langage", et que l’on interroge jusqu’au bout la logique d’une appropriation. Car le sujet parlant s’approprie la langue et cette appropriation engendre progressivement une émergence du style, perçu comme une valeur. Dans sa genèse, cette valeur peut être envisagée sous de multiples saisies, de l’acception minimale de l’expressivité dans le discours, à l’idée d’une "forme singulière". En ligne : https://www.persee.fr/doc/prati_0338-2389_2007_num_135_1_2155 Format de la ressource électronique : Texte intégral
in Pratiques (Metz) > 135-136 (12/2007) . - p. 47-62[article] La diagonale du style. Etapes d'une appropriation de la langue [texte imprimé] / Anna Jaubert, Auteur . - 2007 . - p. 47-62.
Langues : Français
in Pratiques (Metz) > 135-136 (12/2007) . - p. 47-62
Mots-clés : langue énonciation style valeur appropriation Guillaume, Gustave : 1883-1960 limite de rendement Résumé : Défense d'une conception continuiste de la langue au style. Elle vise à sortir de l’impasse artificiellement créée par l’opposition entre une stylistique "ballyenne" focalisée sur l’affectivité dans la langue, mais en réalité mal comprise (Adam 1997 et 2006) et une stylistique restreinte, se réservant les oeuvres littéraires et l’appréciation de leur singularité, moins radicale qu’on s’est plu à le croire. En effet cette opposition est surmontable si, en prolongeant les postulats guillaumiens, l’on revient au caractère dynamique de "l’activité de langage", et que l’on interroge jusqu’au bout la logique d’une appropriation. Car le sujet parlant s’approprie la langue et cette appropriation engendre progressivement une émergence du style, perçu comme une valeur. Dans sa genèse, cette valeur peut être envisagée sous de multiples saisies, de l’acception minimale de l’expressivité dans le discours, à l’idée d’une "forme singulière". En ligne : https://www.persee.fr/doc/prati_0338-2389_2007_num_135_1_2155 Format de la ressource électronique : Texte intégral