[article] Titre : | Un train peut en cacher un autre : cultures et connaissances quotidiennes | Type de document : | document électronique | Auteurs : | Nivea Andrade, Auteur | Année de publication : | 2011 | Article en page(s) : | p. 5-17 | Note générale : | Bibliogr. | Langues : | Français | Mots-clés : | activité scolaire programme scolaire connaissance quotidienne connaissance scientifique culture | Résumé : | Dans ce travail, je me suis fixée comme objectif de penser les cultures et les connaissances quotidiennes au sein des écoles à partir d’un dialogue avec des auteurs tels qu’Alice Lopes, Néstor Canclini, Homi Bhaba, Michel de Certeau, Boaventura de Souza Santos et Luciana Getirana. Cette dernière, qui sera mon interlocutrice principale, est enseignante de mathématiques dans une école municipale du quartier Penha Circular de Rio de Janeiro, Brésil. En partant de la géographie du quartier Penha Circular, coupé par une ligne de train et marqué par les frontières culturelles existantes entre les différents groupes qui ont fait et font encore partie de l’histoire du lieu, tels que portugais et descendants d’esclaves, le présent article veut penser les rapports entre connaissance scientifique et connaissance quotidienne au sein du tissage des activités scolaires. En se basant sur le principe selon lequel les pratiquants tissent des connaissances à partir de leurs pratiques, cette recherche surgit des conversations menées avec Luciana Getirana, qui nous invite à réfléchir à sa pratique quotidienne au sein du tissage des programmes et des activités scolaires. En rompant avec la séparation des rôles entre chercheur et personne interrogée, la "conversation" suppose que les deux aient leurs propres expectatives et demandes lors de la mise en œuvre de l’acte de parole et que celles-ci se transforment tout au long des échanges qui s’établissent. C’est durant ces conversations avec cette enseignante de mathématiques que j’ai pris conscience des questions liées aux frontières culturelles, aux connaissances quotidiennes et aux activités scolaires. À partir de ces tensions entre populaire et érudit, scientifique et quotidien, formel et vécu, je chercherai à interroger les processus en œuvre et à rompre avec les dichotomies, tout en reconnaissant néanmoins que dans les pratiques des professeurs, directeurs et élèves, il existe des mouvements cherchant à définir ces séparations et à délimiter ce qui, dans la pratique, est mobile et entrelacé dans les différents réseaux de connaissances et de significations desquels nous faisons tous partie. | En ligne : | http://cirnef.normandie-univ.fr/wp-content/uploads/2020/02/82719ok.pdf | Format de la ressource électronique : | Numéro intégral | in Penser l'éducation > N° 30. 2011/2 (12/2011) . - p. 5-17
[article] Un train peut en cacher un autre : cultures et connaissances quotidiennes [document électronique] / Nivea Andrade, Auteur . - 2011 . - p. 5-17. Bibliogr. Langues : Français in Penser l'éducation > N° 30. 2011/2 (12/2011) . - p. 5-17 Mots-clés : | activité scolaire programme scolaire connaissance quotidienne connaissance scientifique culture | Résumé : | Dans ce travail, je me suis fixée comme objectif de penser les cultures et les connaissances quotidiennes au sein des écoles à partir d’un dialogue avec des auteurs tels qu’Alice Lopes, Néstor Canclini, Homi Bhaba, Michel de Certeau, Boaventura de Souza Santos et Luciana Getirana. Cette dernière, qui sera mon interlocutrice principale, est enseignante de mathématiques dans une école municipale du quartier Penha Circular de Rio de Janeiro, Brésil. En partant de la géographie du quartier Penha Circular, coupé par une ligne de train et marqué par les frontières culturelles existantes entre les différents groupes qui ont fait et font encore partie de l’histoire du lieu, tels que portugais et descendants d’esclaves, le présent article veut penser les rapports entre connaissance scientifique et connaissance quotidienne au sein du tissage des activités scolaires. En se basant sur le principe selon lequel les pratiquants tissent des connaissances à partir de leurs pratiques, cette recherche surgit des conversations menées avec Luciana Getirana, qui nous invite à réfléchir à sa pratique quotidienne au sein du tissage des programmes et des activités scolaires. En rompant avec la séparation des rôles entre chercheur et personne interrogée, la "conversation" suppose que les deux aient leurs propres expectatives et demandes lors de la mise en œuvre de l’acte de parole et que celles-ci se transforment tout au long des échanges qui s’établissent. C’est durant ces conversations avec cette enseignante de mathématiques que j’ai pris conscience des questions liées aux frontières culturelles, aux connaissances quotidiennes et aux activités scolaires. À partir de ces tensions entre populaire et érudit, scientifique et quotidien, formel et vécu, je chercherai à interroger les processus en œuvre et à rompre avec les dichotomies, tout en reconnaissant néanmoins que dans les pratiques des professeurs, directeurs et élèves, il existe des mouvements cherchant à définir ces séparations et à délimiter ce qui, dans la pratique, est mobile et entrelacé dans les différents réseaux de connaissances et de significations desquels nous faisons tous partie. | En ligne : | http://cirnef.normandie-univ.fr/wp-content/uploads/2020/02/82719ok.pdf | Format de la ressource électronique : | Numéro intégral |
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