[article] Titre : | Un référentiel nouveau de gestion de la chose publique éducative française | Type de document : | document électronique | Auteurs : | Michel Fabre, Auteur ; Michel Warren, Auteur | Année de publication : | 2009 | Article en page(s) : | p. 14-26 | Langues : | Français | Mots-clés : | éducation prioritaire histoire de l’éducation politique de l’éducation territoire géographie de l’école | Résumé : | Le sens du référentiel de gestion de l’école française est explicité à partir des logiques et des politiques d’éducation publique. La question de l’école fut et reste un enjeu d’ordre politique et national. Avant le basculement culturel, idéologique et institutionnel des des années 1980, la territorialisation de l’école était occultée par une idéologie universaliste et nationale, et par les fondements laïques et normatifs, hérités de la IIIe République. Pourquoi l’État décide-t-il, à partir des années 1980, d’apporter divers changements dans la gestion des politiques publiques d’éducation ? Dans un contexte de territorialisation politique, gestionnaire et géo-administrative, comment se transforment les rapports entre l’État, l’école et le local ? Quels sont les logiques et processus qui concourent à infléchir la conception politique et économique de l’Union européenne (UE) dans le champ éducatif ? La territorialisation produit de nouvelles formes d’articulation du national et du local, lesquelles participent d’une double volonté politique de l’État de redistribuer le pouvoir, et de lutter contre les inégalités sociales devant l’école. Elle exprime un nouveau référentiel culturel, idéologique et politique de gestion de l’école de la République. Les politiques publiques françaises d’éducation se réfèrent au dessein stratégique du Conseil européen de Lisbonne (2000) : « Devenir l’économie de la connaissance la plus compétitive et la plus dynamique du monde. » Le processus de Lisbonne traduit la conception politique de l’éducation de l’UE, qui se fonde sur la volonté d’inscrire l’objet connaissance dans une dynamique économique et sociale. Le nouveau référentiel de gestion des politiques publiques éducatives, porté par l'idéal républicain et par l’UE, sera-t-il en mesure de promouvoir un principe de solidarité socio-humaine sur un territoire échelonné du local au mondial ? | En ligne : | https://journals.openedition.org/ree/4278 | Format de la ressource électronique : | Texte intégral | in Recherches en éducation > N°7 (06/2009) . - p. 14-26
[article] Un référentiel nouveau de gestion de la chose publique éducative française [document électronique] / Michel Fabre, Auteur ; Michel Warren, Auteur . - 2009 . - p. 14-26. Langues : Français in Recherches en éducation > N°7 (06/2009) . - p. 14-26 Mots-clés : | éducation prioritaire histoire de l’éducation politique de l’éducation territoire géographie de l’école | Résumé : | Le sens du référentiel de gestion de l’école française est explicité à partir des logiques et des politiques d’éducation publique. La question de l’école fut et reste un enjeu d’ordre politique et national. Avant le basculement culturel, idéologique et institutionnel des des années 1980, la territorialisation de l’école était occultée par une idéologie universaliste et nationale, et par les fondements laïques et normatifs, hérités de la IIIe République. Pourquoi l’État décide-t-il, à partir des années 1980, d’apporter divers changements dans la gestion des politiques publiques d’éducation ? Dans un contexte de territorialisation politique, gestionnaire et géo-administrative, comment se transforment les rapports entre l’État, l’école et le local ? Quels sont les logiques et processus qui concourent à infléchir la conception politique et économique de l’Union européenne (UE) dans le champ éducatif ? La territorialisation produit de nouvelles formes d’articulation du national et du local, lesquelles participent d’une double volonté politique de l’État de redistribuer le pouvoir, et de lutter contre les inégalités sociales devant l’école. Elle exprime un nouveau référentiel culturel, idéologique et politique de gestion de l’école de la République. Les politiques publiques françaises d’éducation se réfèrent au dessein stratégique du Conseil européen de Lisbonne (2000) : « Devenir l’économie de la connaissance la plus compétitive et la plus dynamique du monde. » Le processus de Lisbonne traduit la conception politique de l’éducation de l’UE, qui se fonde sur la volonté d’inscrire l’objet connaissance dans une dynamique économique et sociale. Le nouveau référentiel de gestion des politiques publiques éducatives, porté par l'idéal républicain et par l’UE, sera-t-il en mesure de promouvoir un principe de solidarité socio-humaine sur un territoire échelonné du local au mondial ? | En ligne : | https://journals.openedition.org/ree/4278 | Format de la ressource électronique : | Texte intégral |
|