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Lire-dire en sciences pour résoudre un problème ou pour problématiser ? / Patrick Avel in Spirale (Lille), 64 (10/2019)
[article]
Titre : Lire-dire en sciences pour résoudre un problème ou pour problématiser ? Type de document : texte imprimé Auteurs : Patrick Avel, Auteur Année de publication : 2019 Article en page(s) : p. 45-60 Note générale : Bibliogr., Annexes Langues : Français Mots-clés : lecture compréhension lecture en contexte interaction langagière résolution de problème problème scientifique problématisation malentendu sociocognitif Résumé : Cette recherche qualitative, qui croise la didactique de la lecture-compréhension et celle des sciences, explore deux situations. Une classe de CE2 doit résoudre un problème scientifique : un jardinier n'entend plus les oiseaux chanter dans son verger après l'utilisation d'un insecticide. En CM2, des élèves sont enrôlés dans un processus de problématisation concernant le fonctionnement du coeur qui permet une circulation ininterrompue du sang. Dans les deux cas, suite à l'analyse des transcriptions des dialogues et des productions écrites des élèves, il apparaît que les enseignants ont instrumentalisé des textes pour étayer les interactions langagières. Les élèves s'en sont majoritairement emparés en cohérence avec le rôle qui leur avait été assigné et se sont insérés dans une communauté discursive scolaire à caractère scientifique. Le scénario pédagogique visant la résolution d'un problème contextualisé, perçu comme une énigme, a généré chez les élèves une posture de détective, et ce, au risque de provoquer un malentendu sociocognitif masquant son véritable enjeu : nuire à un maillon d’une chaîne alimentaire a des conséquences parfois imprévues sur différentes espèces animales. Dans l'autre situation, beaucoup d'élèves ont accédé au processus de problématisation grâce à un étayage robuste de l'enseignante, mais leurs écrits finaux en contiennent peu de traces tout en étant de type explicatif. En ligne : https://www.cairn.info/revue-spirale-revue-de-recherches-en-education-2019-2-pag [...] Format de la ressource électronique : Texte intégral (Hors FDE, accès via les services du SCDI - Catalogue PRIMO)
in Spirale (Lille) > 64 (10/2019) . - p. 45-60[article] Lire-dire en sciences pour résoudre un problème ou pour problématiser ? [texte imprimé] / Patrick Avel, Auteur . - 2019 . - p. 45-60.
Bibliogr., Annexes
Langues : Français
in Spirale (Lille) > 64 (10/2019) . - p. 45-60
Mots-clés : lecture compréhension lecture en contexte interaction langagière résolution de problème problème scientifique problématisation malentendu sociocognitif Résumé : Cette recherche qualitative, qui croise la didactique de la lecture-compréhension et celle des sciences, explore deux situations. Une classe de CE2 doit résoudre un problème scientifique : un jardinier n'entend plus les oiseaux chanter dans son verger après l'utilisation d'un insecticide. En CM2, des élèves sont enrôlés dans un processus de problématisation concernant le fonctionnement du coeur qui permet une circulation ininterrompue du sang. Dans les deux cas, suite à l'analyse des transcriptions des dialogues et des productions écrites des élèves, il apparaît que les enseignants ont instrumentalisé des textes pour étayer les interactions langagières. Les élèves s'en sont majoritairement emparés en cohérence avec le rôle qui leur avait été assigné et se sont insérés dans une communauté discursive scolaire à caractère scientifique. Le scénario pédagogique visant la résolution d'un problème contextualisé, perçu comme une énigme, a généré chez les élèves une posture de détective, et ce, au risque de provoquer un malentendu sociocognitif masquant son véritable enjeu : nuire à un maillon d’une chaîne alimentaire a des conséquences parfois imprévues sur différentes espèces animales. Dans l'autre situation, beaucoup d'élèves ont accédé au processus de problématisation grâce à un étayage robuste de l'enseignante, mais leurs écrits finaux en contiennent peu de traces tout en étant de type explicatif. En ligne : https://www.cairn.info/revue-spirale-revue-de-recherches-en-education-2019-2-pag [...] Format de la ressource électronique : Texte intégral (Hors FDE, accès via les services du SCDI - Catalogue PRIMO) Quelles pratiques littéraciées sont mobilisées par les futurs professeurs des écoles lorsqu’ils "font de la grammaire" ? / Belinda Lavieu-Gwozdz in Lidil (Grenoble), 56 (11/2017)
[article]
Titre : Quelles pratiques littéraciées sont mobilisées par les futurs professeurs des écoles lorsqu’ils "font de la grammaire" ? Type de document : document électronique Auteurs : Belinda Lavieu-Gwozdz, Auteur ; Pagnier, Thierry, Auteur Année de publication : 2017 Note générale : Bibliogr. Langues : Français Mots-clés : (évènement de) littéracie (scolaire) grammaire malentendu sociocognitif co-construction des inégalités catégorisation Résumé : Nous proposons de transposer la notion de co-construction des inégalités et de malentendus sociocognitifs développés au sein du CIRCEFT au contexte de formation universitaire des futurs professeurs des écoles. Le concept de malentendu sociocognitif invite à prendre en compte le travail interprétatif de l’apprenant. C’est cette préoccupation qui nous a conduits à nous intéresser aux literacy studies et à chercher à mettre en évidence le sens que les étudiants ont effectivement construit des situations d’enseignement-apprentissage de la grammaire. Ainsi, les étudiants ne semblent pas inscrire ces "événements de littéracie" dans les pratiques spécifiques de littéracie que constitue justement ce que l’on nomme la littéracie scolaire. Au-delà du sens que les étudiants donnent aux catégories grammaticales (sujet, phrase, verbe, etc.), nous nous sommes intéressés au sens qu’ils donnent à des opérations linguistiques (segmentation, suppression, déplacement, commutation) et aux enjeux d’apprentissage de l’activité grammaticale en analysant comment ils utilisent ces manipulations linguistiques et ces catégories. En ligne : http://journals.openedition.org/lidil/4806 Format de la ressource électronique : Texte intégral
in Lidil (Grenoble) > 56 (11/2017)[article] Quelles pratiques littéraciées sont mobilisées par les futurs professeurs des écoles lorsqu’ils "font de la grammaire" ? [document électronique] / Belinda Lavieu-Gwozdz, Auteur ; Pagnier, Thierry, Auteur . - 2017.
Bibliogr.
Langues : Français
in Lidil (Grenoble) > 56 (11/2017)
Mots-clés : (évènement de) littéracie (scolaire) grammaire malentendu sociocognitif co-construction des inégalités catégorisation Résumé : Nous proposons de transposer la notion de co-construction des inégalités et de malentendus sociocognitifs développés au sein du CIRCEFT au contexte de formation universitaire des futurs professeurs des écoles. Le concept de malentendu sociocognitif invite à prendre en compte le travail interprétatif de l’apprenant. C’est cette préoccupation qui nous a conduits à nous intéresser aux literacy studies et à chercher à mettre en évidence le sens que les étudiants ont effectivement construit des situations d’enseignement-apprentissage de la grammaire. Ainsi, les étudiants ne semblent pas inscrire ces "événements de littéracie" dans les pratiques spécifiques de littéracie que constitue justement ce que l’on nomme la littéracie scolaire. Au-delà du sens que les étudiants donnent aux catégories grammaticales (sujet, phrase, verbe, etc.), nous nous sommes intéressés au sens qu’ils donnent à des opérations linguistiques (segmentation, suppression, déplacement, commutation) et aux enjeux d’apprentissage de l’activité grammaticale en analysant comment ils utilisent ces manipulations linguistiques et ces catégories. En ligne : http://journals.openedition.org/lidil/4806 Format de la ressource électronique : Texte intégral Et si les malentendus sociocognitifs faisaient ou défaisaient l’effet-maître ? / Sabine Kahn in Questions Vives. Recherches en éducation, Vol. 6 N° 18/2013 (09/2013)
[article]
Titre : Et si les malentendus sociocognitifs faisaient ou défaisaient l’effet-maître ? Type de document : document électronique Auteurs : Sabine Kahn, Auteur Année de publication : 2013 Article en page(s) : p. 57-72 Note générale : Bibliogr. Langues : Français Mots-clés : effet maître processus produit compétence malentendu sociocognitif Résumé : Cet article tente de faire le point sur les apports et les limites des recherches "effet-maître" de type processus-produit. Il fait le constat d’un véritable décalage entre l’outil de mesure (test) de l’efficacité enseignante et l’attendu de textes programmatiques, comme peuvent l’être Le socle commun français et les Socles de compétences belge, par exemple. Il montre qu’un enseignant, et ses pratiques, "évalué" comme efficace dans un paradigme processus-produit ne l’est pas nécessairement quand la visée est de conduire les élèves à la maîtrise des compétences des programmes. Un courant de recherche émerge qui tente de répondre à ce décalage. Il s’agit, d’une part, d’évaluer de véritables compétences (et non de simples procédures) pour repérer le "produit" d’un dispositif d’enseignement-apprentissage et, d’autre part, de comprendre, à l’aide d’observations, ce qui fait la différence dans les pratiques enseignantes. En ligne : http://journals.openedition.org/questionsvives/1150 Format de la ressource électronique : Texte intégral
in Questions Vives. Recherches en éducation > Vol. 6 N° 18/2013 (09/2013) . - p. 57-72[article] Et si les malentendus sociocognitifs faisaient ou défaisaient l’effet-maître ? [document électronique] / Sabine Kahn, Auteur . - 2013 . - p. 57-72.
Bibliogr.
Langues : Français
in Questions Vives. Recherches en éducation > Vol. 6 N° 18/2013 (09/2013) . - p. 57-72
Mots-clés : effet maître processus produit compétence malentendu sociocognitif Résumé : Cet article tente de faire le point sur les apports et les limites des recherches "effet-maître" de type processus-produit. Il fait le constat d’un véritable décalage entre l’outil de mesure (test) de l’efficacité enseignante et l’attendu de textes programmatiques, comme peuvent l’être Le socle commun français et les Socles de compétences belge, par exemple. Il montre qu’un enseignant, et ses pratiques, "évalué" comme efficace dans un paradigme processus-produit ne l’est pas nécessairement quand la visée est de conduire les élèves à la maîtrise des compétences des programmes. Un courant de recherche émerge qui tente de répondre à ce décalage. Il s’agit, d’une part, d’évaluer de véritables compétences (et non de simples procédures) pour repérer le "produit" d’un dispositif d’enseignement-apprentissage et, d’autre part, de comprendre, à l’aide d’observations, ce qui fait la différence dans les pratiques enseignantes. En ligne : http://journals.openedition.org/questionsvives/1150 Format de la ressource électronique : Texte intégral