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Anthropologie et narratologie croisées : à propos des héros de conte folklorique / Daniel Aranda in Pratiques (Metz), 151-152 (12/2011)
[article]
Titre : Anthropologie et narratologie croisées : à propos des héros de conte folklorique Type de document : texte imprimé Auteurs : Daniel Aranda, Auteur Année de publication : 2011 Article en page(s) : p. 89-100 Note générale : Bibliogr. Langues : Français Mots-clés : anthropologie axiologie conte folklorique héros morphogenèse narratologie Résumé : La diversité des contes folkloriques merveilleux n'est pas un obstacle à une description morphogénétique de leurs héros. Considérés en masse, ces récits offrent en effet le spectacle d'une lente révolution narrative et axiologique des protagonistes. Ceux-ci passent sans solution de continuité du type du héros monstrueux à celui du héros-victime, avec des solutions intermédiaires comme celle d'un protagoniste à monstruosité réversible ou à culpabilité atténuée. En parallèle l'histoire mute progressivement. Les versions les plus archaïques rapportent la coercition victorieuse qu'une communauté exerce sur un être malfaisant, et à l'autre extrémité les plus modernes racontent comment une victime finit par triompher d'un entourage hostile. Ce double bouleversement est la conséquence d'une mutation anthropologique faible mais déterminante : même si le conteur se limite à transférer les qualifications néfastes du héros à un autre acteur, l'innocence et non plus la culpabilité devient le principe qui commande sa conception du monde. En ligne : http://journals.openedition.org/pratiques/1795 Format de la ressource électronique : Texte intégral
in Pratiques (Metz) > 151-152 (12/2011) . - p. 89-100[article] Anthropologie et narratologie croisées : à propos des héros de conte folklorique [texte imprimé] / Daniel Aranda, Auteur . - 2011 . - p. 89-100.
Bibliogr.
Langues : Français
in Pratiques (Metz) > 151-152 (12/2011) . - p. 89-100
Mots-clés : anthropologie axiologie conte folklorique héros morphogenèse narratologie Résumé : La diversité des contes folkloriques merveilleux n'est pas un obstacle à une description morphogénétique de leurs héros. Considérés en masse, ces récits offrent en effet le spectacle d'une lente révolution narrative et axiologique des protagonistes. Ceux-ci passent sans solution de continuité du type du héros monstrueux à celui du héros-victime, avec des solutions intermédiaires comme celle d'un protagoniste à monstruosité réversible ou à culpabilité atténuée. En parallèle l'histoire mute progressivement. Les versions les plus archaïques rapportent la coercition victorieuse qu'une communauté exerce sur un être malfaisant, et à l'autre extrémité les plus modernes racontent comment une victime finit par triompher d'un entourage hostile. Ce double bouleversement est la conséquence d'une mutation anthropologique faible mais déterminante : même si le conteur se limite à transférer les qualifications néfastes du héros à un autre acteur, l'innocence et non plus la culpabilité devient le principe qui commande sa conception du monde. En ligne : http://journals.openedition.org/pratiques/1795 Format de la ressource électronique : Texte intégral Ce que le récit oral peut nous dire sur le récit / Elisabeth Nonnon in Repères - Recherches en Didactique du Français Langue Maternelle, 21 (2000)
[article]
Titre : Ce que le récit oral peut nous dire sur le récit Type de document : texte imprimé Auteurs : Elisabeth Nonnon, Auteur Année de publication : 2000 Article en page(s) : p. 23-52 : Langues : Français Mots-clés : récit expression orale texte narratif création théâtrale relation sociale narratologie ton littéralité dimension dialogique élément prosodique polyphonie position du narrateur fonction discursive Résumé : Le récit oral est un grand absent des discours sur le récit dans le cadre scolaire alors qu'il est omniprésent dans les interactions de la vie sociale, de la vie d'une classe notamment, et qu'il est depuis longtemps un objet d'investigation dans d'autres champs. Beaucoup d'aspects mis en lumière pour les récits oraux valent en fait pour tout récit (le ton, la littéralité notamment) et son étude est comme un révélateur. En ligne : https://www.persee.fr/doc/reper_1157-1330_2000_num_21_1_2326 Format de la ressource électronique : Texte intégral
in Repères - Recherches en Didactique du Français Langue Maternelle > 21 (2000) . - p. 23-52 :[article] Ce que le récit oral peut nous dire sur le récit [texte imprimé] / Elisabeth Nonnon, Auteur . - 2000 . - p. 23-52 :.
Langues : Français
in Repères - Recherches en Didactique du Français Langue Maternelle > 21 (2000) . - p. 23-52 :
Mots-clés : récit expression orale texte narratif création théâtrale relation sociale narratologie ton littéralité dimension dialogique élément prosodique polyphonie position du narrateur fonction discursive Résumé : Le récit oral est un grand absent des discours sur le récit dans le cadre scolaire alors qu'il est omniprésent dans les interactions de la vie sociale, de la vie d'une classe notamment, et qu'il est depuis longtemps un objet d'investigation dans d'autres champs. Beaucoup d'aspects mis en lumière pour les récits oraux valent en fait pour tout récit (le ton, la littéralité notamment) et son étude est comme un révélateur. En ligne : https://www.persee.fr/doc/reper_1157-1330_2000_num_21_1_2326 Format de la ressource électronique : Texte intégral La dynamique motivante du groupe en L2 à l'école primaire : une étude de cas / Jocelyne Accardi in Les langues modernes, 2008-3 (07/2008)
[article]
Titre : La dynamique motivante du groupe en L2 à l'école primaire : une étude de cas Type de document : texte imprimé Auteurs : Jocelyne Accardi ; Marie-José Moussu ; Françoise Raby Année de publication : 2008 Article en page(s) : p. 44-52 Langues : Français Mots-clés : motivation narratologie interaction / Résumé : Les jeunes enfants étudient un conte en anglais, il leur est demandé de travailler en groupe pour retracer la chronologie du conte sous forme d'affichette. Leurs échanges verbaux, comme leurs réponses aux questions des chercheurs après la tâche, montrent combien il est important pour eux de se mettre d'accord sur le but de la tâche, but matériel (l'affichette) mais aussi but cognitif (le conte) et affectif (le partage, le plaisir), ainsi que sur les consignes. On perçoit bien dans leur propos combien leur engagement dans l'effort est lié à la compréhension commune des consignes et au sentiment que les enseignants leur fournissent les moyens de réaliser la tâche.
in Les langues modernes > 2008-3 (07/2008) . - p. 44-52[article] La dynamique motivante du groupe en L2 à l'école primaire : une étude de cas [texte imprimé] / Jocelyne Accardi ; Marie-José Moussu ; Françoise Raby . - 2008 . - p. 44-52.
Langues : Français
in Les langues modernes > 2008-3 (07/2008) . - p. 44-52
Mots-clés : motivation narratologie interaction / Résumé : Les jeunes enfants étudient un conte en anglais, il leur est demandé de travailler en groupe pour retracer la chronologie du conte sous forme d'affichette. Leurs échanges verbaux, comme leurs réponses aux questions des chercheurs après la tâche, montrent combien il est important pour eux de se mettre d'accord sur le but de la tâche, but matériel (l'affichette) mais aussi but cognitif (le conte) et affectif (le partage, le plaisir), ainsi que sur les consignes. On perçoit bien dans leur propos combien leur engagement dans l'effort est lié à la compréhension commune des consignes et au sentiment que les enseignants leur fournissent les moyens de réaliser la tâche.
[article]
Titre : Linguistique – récits – narratologie Type de document : document électronique Auteurs : Jean-Michel Adam, Auteur Année de publication : 2019 Note générale : Bibliogr. Langues : Français Mots-clés : Barthes, Roland : 1915-1980 Benveniste, Emile : 1902-1976 discours énonciation linguistique textuelle narratologie Todorov, Tzvetan : 1939-2017 Résumé : Les récits ne concernent-ils que la narratologie ou peuvent-ils intéresser aussi la linguistique ? Si l’on considère que l’objet de la linguistique est la langue et que la phrase est sa limite maximale d’investigation, alors les récits ne sont pas un objet linguistique. Mais si la linguistique ne s’arrête pas à la phrase, alors le récit peut être l’objet de ce que R. Barthes appelait, à la suite d’É. Benveniste, une "linguistique du discours" ou "translinguistique". La narratologie limite ses investigations à la narrativité et aux différentes formes de mise en récit, alors que, la linguistique du texte et du discours est une théorie générale dont le récit n’est qu’un objet d’étude parmi d’autres. Cet article monte que le passage prétendu de la "narratologie classique" à la "narratologie postclassique" est moins une révolution qu’une évolution prévisible. L’ancrage de R. Barthes dans la linguistique du discours d’É. Benveniste a rendu possible l’émergence d’une narratologie postclassique française, ce qui brouille les catégorisations actuellement en usage, fondées sur l’idée de rupture. En ligne : https://journals.openedition.org/pratiques/5632 Format de la ressource électronique : Texte intégral
in Pratiques (Metz) > 181-182 (06/2019)[article] Linguistique – récits – narratologie [document électronique] / Jean-Michel Adam, Auteur . - 2019.
Bibliogr.
Langues : Français
in Pratiques (Metz) > 181-182 (06/2019)
Mots-clés : Barthes, Roland : 1915-1980 Benveniste, Emile : 1902-1976 discours énonciation linguistique textuelle narratologie Todorov, Tzvetan : 1939-2017 Résumé : Les récits ne concernent-ils que la narratologie ou peuvent-ils intéresser aussi la linguistique ? Si l’on considère que l’objet de la linguistique est la langue et que la phrase est sa limite maximale d’investigation, alors les récits ne sont pas un objet linguistique. Mais si la linguistique ne s’arrête pas à la phrase, alors le récit peut être l’objet de ce que R. Barthes appelait, à la suite d’É. Benveniste, une "linguistique du discours" ou "translinguistique". La narratologie limite ses investigations à la narrativité et aux différentes formes de mise en récit, alors que, la linguistique du texte et du discours est une théorie générale dont le récit n’est qu’un objet d’étude parmi d’autres. Cet article monte que le passage prétendu de la "narratologie classique" à la "narratologie postclassique" est moins une révolution qu’une évolution prévisible. L’ancrage de R. Barthes dans la linguistique du discours d’É. Benveniste a rendu possible l’émergence d’une narratologie postclassique française, ce qui brouille les catégorisations actuellement en usage, fondées sur l’idée de rupture. En ligne : https://journals.openedition.org/pratiques/5632 Format de la ressource électronique : Texte intégral De la narratologie à la narrativité, et retour / Denis Bertrand in Pratiques (Metz), 181-182 (06/2019)
[article]
Titre : De la narratologie à la narrativité, et retour : Bilan et perspectives de la théorie greimassienne Type de document : document électronique Auteurs : Denis Bertrand, Auteur Année de publication : 2019 Note générale : Bibliogr. Langues : Français Mots-clés : narrativité narratologie sémiotique Greimas, Algirdas Julien : 1917-1992 modalité énonciation passion Résumé : Surprise dans le monde des greimassiens en 2014 : voici la narratologie de retour, et en force ! De grands congrès internationaux, réunissant des universités américaines et européennes, sont organisés et se consacrent à l’étude des "fabuleux pouvoirs du récit" ». L’ère du storytelling se répand, assurant le succès de l’ouvrage de C. Salmon bien au-delà des frontières de l’université. Or, parmi les références théoriques de ce mouvement de recherche, pour l’essentiel issues du cognitivisme anglo-saxon, pas la moindre allusion à la "sémiotique narrative et discursive". C’est pourtant sous ce titre que J. Courtés, alors assistant d’A. J. Greimas à l’École de hautes études en sciences sociales, publiait en 1976 chez Hachette un livre d’initiation à la sémiotique. Et dix ans auparavant, dès 1966, le schéma actantiel avait fait son apparition dans Sémantique structurale l’ouvrage fondateur d’A. J. Greimas : la formalisation de la grammaire narrative et son développement en syntaxe modale allaient devenir un des titres de gloire de cette sémiotique. C’est alors que la narrativité, outrepassant les frontières de la narratologie, devait faire son entrée dans les sciences humaines et sociales. Et voici qu’elle semblait oubliée. Que s’était-il donc passé ? Ou plutôt, où était passée la théorie greimassienne ? Notre propos est ici de faire le point sur cette histoire conceptuelle et de la mettre en perspective. Et nous le ferons en évoquant, en fin de parcours, la filiation descendante de cette théorie, à travers quelques voies sémiotiques qu’elle a enfantées. Non pour en présenter les labyrinthiques conceptualisations mais pour suggérer leurs apports respectifs à une réflexion renouvelée sur le récit. En ligne : https://journals.openedition.org/pratiques/6122 Format de la ressource électronique : Texte intégral
in Pratiques (Metz) > 181-182 (06/2019)[article] De la narratologie à la narrativité, et retour : Bilan et perspectives de la théorie greimassienne [document électronique] / Denis Bertrand, Auteur . - 2019.
Bibliogr.
Langues : Français
in Pratiques (Metz) > 181-182 (06/2019)
Mots-clés : narrativité narratologie sémiotique Greimas, Algirdas Julien : 1917-1992 modalité énonciation passion Résumé : Surprise dans le monde des greimassiens en 2014 : voici la narratologie de retour, et en force ! De grands congrès internationaux, réunissant des universités américaines et européennes, sont organisés et se consacrent à l’étude des "fabuleux pouvoirs du récit" ». L’ère du storytelling se répand, assurant le succès de l’ouvrage de C. Salmon bien au-delà des frontières de l’université. Or, parmi les références théoriques de ce mouvement de recherche, pour l’essentiel issues du cognitivisme anglo-saxon, pas la moindre allusion à la "sémiotique narrative et discursive". C’est pourtant sous ce titre que J. Courtés, alors assistant d’A. J. Greimas à l’École de hautes études en sciences sociales, publiait en 1976 chez Hachette un livre d’initiation à la sémiotique. Et dix ans auparavant, dès 1966, le schéma actantiel avait fait son apparition dans Sémantique structurale l’ouvrage fondateur d’A. J. Greimas : la formalisation de la grammaire narrative et son développement en syntaxe modale allaient devenir un des titres de gloire de cette sémiotique. C’est alors que la narrativité, outrepassant les frontières de la narratologie, devait faire son entrée dans les sciences humaines et sociales. Et voici qu’elle semblait oubliée. Que s’était-il donc passé ? Ou plutôt, où était passée la théorie greimassienne ? Notre propos est ici de faire le point sur cette histoire conceptuelle et de la mettre en perspective. Et nous le ferons en évoquant, en fin de parcours, la filiation descendante de cette théorie, à travers quelques voies sémiotiques qu’elle a enfantées. Non pour en présenter les labyrinthiques conceptualisations mais pour suggérer leurs apports respectifs à une réflexion renouvelée sur le récit. En ligne : https://journals.openedition.org/pratiques/6122 Format de la ressource électronique : Texte intégral Narratologie, enseignement du récit et didactique du français / Yves Reuter in Repères - Recherches en Didactique du Français Langue Maternelle, 21 (2000)
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